15,268 milliards alimentent les fonds de la République, 9,797 milliards F CFA pour les honorables de l’Assemblée nationale ; et 5,838 milliards FCFA reviennent à la primature.
Une démocratie moderne peut –elle continuer à dépenser une telle somme à l’abri de tous les regards et sans avoir à livrer aux citoyens la moindre justification quant à son utilisation ? Dernière illustration en date des aberrations de ce système : les rapports du Bureau du Vérificateur général épinglent la gestion de plusieurs directeurs administratifs et financiers (DAF).
Résultat : plus de 250 milliards de francs CFA volés des caisses de l’Etat dans l’un des pays les plus pauvres de la planète.
Fatou
L’ Inter de Bamako 21/12/2010