Népotisme, favoritisme, clientélisme et corruption sont les compagnons des travailleurs de l’Institut National de Formation en Sciences de la Santé (INFSS), a lancé le secrétaire général adjoint du syndicat de l’INFSS Lassana Keita. Avant d’ajouter que le directeur de cet Institut avec l’appui de certains collaborateurs véreux sont entrain de tuer à petit feu l’INFSS et ses travailleurs par des pratiques ignobles et infâmes. «
Nous n’accepterons plus qu’on nous marche dessus car l’institut n’est la propriété privée de personne, il appartient à l’Etat malien et on mettra tout en œuvre afin que force revienne à la loi », étale-t-il. Selon Lassana Keita, le Directeur est entrain de fouler au pied les textes de l’INFSS en collaboration avec le ministère de la santé. Nonobstant les plaintes du personnel et du comité syndical au niveau du ministère de la tutelle, rien ne bouge, regrette-t-il.
« Depuis 2012, le personnel assiste impuissamment à des pratiques insalubres instituées par le Directeur, le professeur Alfousseini Ag Mohamed et Madame Dicko Fatoumata S Maiga. Nous avons nos doléances qui dorment dans les tiroirs du ministère de la santé qui ne trouvent toujours pas suite. Les professeurs qui dispensent les cours au sein de l’Institut n’en peuvent plus. Face au mutisme de l’administration et du ministère de la tutelle, nous observons une grève illimitée jusqu’à la satisfaction totale de nos doléances», a-t-il dit. L’institut National de Formation en Sciences de la Santé est devenu le nid des problèmes depuis 2012, ajoute le syndicaliste, grâce aux pratiques du Directeur et ses complices.
Pour sa part, Mme Keita Rouguiyatou Diallo, le secrétaire général du comité syndical a souligné que le Directeur Alfousseini Ag Mohamed est dans toutes les mauvaises sauces qui se trament au sein de l’institut. Selon elle, il falsifie a l’insu des professeurs les notes au profit des étudiants et parachutent ses enfants pour les surveillances des examens.
Avant d’ajouter que même pour les stages de formations et missions de l’institut, les noms de ses enfants et proches y figurent toujours au grand dam des travailleurs de l’institut. Il urge, de son avis, que les autorités cherchent une solution idoine a ce problème qui mine l’INFSS et qui aura une conséquence fâcheuses sur la formation des étudiants dudit institut.
Moussa Samba Diallo
Source: Le Républicain-Mali 2015-02-03 01:05:28