Face à l’insécurité grandissante dans notre pays, les autorités en charge de la sécurité multiplient les initiatives de prévention. C’est ainsi qu’un certain nombre de dispositions ont été prises en plus des patrouilles de jour et de nuit, les visites inopinées et les interpellations. Les forces de sécurité viennent de mettre à la disposition de tous les Maliens des villes et campagnes, deux numéros de la police secours. Il s’agit du 80 331 et du 80 333. Le directeur général adjoint de la police, Mamadou Z. Sidibé, lors de l’émission Débats politiques sur Radio Klédu, a donné les deux numéros que tout le monde peut utiliser en cas de danger, de situation difficile, ou si les gens sont en face d’individus suspects. Selon le directeur général adjoint de la police, ce numéro remplace l’éternel 17. En plus, des consignes fermes ont été données à tous les porteurs d’uniforme de se considérer désormais comme agents de la sécurité des personnes et de leurs biens en tous lieux. Ils ont aussi les moyens de saisir plus facilement leurs différentes hiérarchies. Mais le numéro le plus rapide pour alerter la police ou les forces de sécurité, de façon générale, sur l’ensemble du territoire national, c’est le 80 331 ou le 80 333.
Ils ont violé la loi 052
La loi sur le quota des femmes a été violée par plusieurs formations politiques, dans le district de Bamako. Sur les 145 listes en compétition, seulement 68 listes ont respecté cette loi. La violation de cette loi est flagrante sur les listes Rpm dans le district de Bamako. En commune I, la liste Rpm n’a pas tenu compte de cette loi. La raison est simple. Selon certains responsables du Rpm, que nous avons approchés, cette loi a été adoptée mais elle n’a pas eu son décret d’application, ce qui veut qu’elle n’est pas rentrée en vigueur. Même si la ministre Sangaré Oumou Bah a fait des campagnes de vulgarisation de la loi, qui porte son nom, ses camarades du Rpm pensent que c’est une loi qui n’est pas en vigueur. Cela est d’autant plus vrai que toutes les listes qui ont été attaquées pour violation de cette loi, n’ont pas été invalidées par les juges.
Où sont passés les 300 millions d’IBK ?
À la veille de la campagne pour les communales du 20 novembre 2016, le président de la République avait reçu certaines femmes candidates. La cérémonie a eu pour cadre la salle des banquets du palais de Koulouba. Ce jour, le président de la République a rendu un hommage aux femmes, des plus célèbres aux illustres inconnues. Cette cérémonie a été saluée à sa juste valeur par les femmes leaders et autres gros foulards de Bamako. La cerise sur le gâteau a été la remise par le locataire de Koulouba de la somme de 300 millions de FCFA, afin d’aider les femmes candidates aux communales du 20 novembre 2016. Il y a eu tellement d’éloges que les femmes sont passées à côté de l’essentiel, surtout en voyant le chèque géant. Aucune d’entre elles n’a demandé la clé de répartition de la somme, et où elle sera logée avant le partage. Très contentes, elles ont quitté Koulouba. Aujourd’hui, plusieurs femmes candidates se demandent à quand le partage des 300 millions de FCFA, au moment où la campagne tire vers sa fin. Et personne ne leur dit quelque chose alors qu’elles sont en train de faire face à des dépenses. Cette subvention a-t-elle pris une autre direction ? À quand son partage ? Si l’on sait que le dernier jour de la campagne est ce vendredi 18 novembre 2016 à 00 heures.
Boubou Diallo, candidat
Ousmane Abou Diallo dit Boubou se lance dans la course pour les communales du 20 novembre 2016. Il a lui-même donné l’information : «J’informe tous, parents, amis, camarades, de ma candidature aux élections communales du 20 novembre 2016 dans ma commune d’origine, Liberté Dembaya, dont le chef-lieu est Diyala dans le cercle de Kayes. Mon parti, les FARE An Ka Wuli, est en alliance avec l’Adéma PASJ. Je demande à toutes et tous des bénédictions. Je souhaite bonne chance à tous les autres candidats». Le prince du Khasso, en prenant cette décision, a franchi une étape supérieure. Le fils d’Oumar Samba Diallo, un grand routier de la politique à Kayes, pour ne pas dire malienne, n’est pas un néophyte dans la politique. Son défunt père était membre fondateur de l’Adéma à Kayes, militant actif, celui que notre génération appelait le baron était un homme effacé, mais très efficace. Avec les dissensions au sein de l’Adéma, il a quitté cette formation politique pour être président d’honneur de l’URD, cela jusqu’à sa mort. Son fils Boubou suit ses traces. Et, en politique, il faut toujours se frotter aux suffrages des populations, pour avoir un mandat et une base solide, pour se faire respecter.
Le Mnla attaque les Fama
Selon le Berger Dicko, dans la nuit de vendredi 11 à samedi 12 novembre 2016, des individus se réclamant du Mnla ont attaqué le poste d’Intahaka à quelques dizaines de km de Gao sur la Nationale 16. La riposte des éléments de la garde nationale a mis en déroute les assaillants qui, dans leur fuite, ont laissé derrière eux un appareil de communication Thuraya. Ce qui a permis de les identifier comme étant des Idnanes. La garde nationale, qui a enregistré trois blessés légers, les a appris en chasse jusqu’aux environs de Ndiallalene, où elle a été rejointe par des éléments du GATIA. Les assaillants ont été encerclés sur une colline à une trentaine de kilomètres de Gao. Cernés de toutes parts comme le loup du poète, ils savaient leurs heures comptées et ont alors fait appel à des Bamakois pour avoir la vie sauve. Le lendemain, aux environs de 15 heures, ceux qui ont attaqué Intahaka ont été mis en déroute et poursuivis par les Fama. Dans cette poursuite, les assaillants ont tendu une embuscade qui a été vite dévissée par les soldats maliens. Au cours de l’affrontement, les malfaiteurs ont percé le réservoir d’un des Pick-up de l’armée. Mais « ces braves parmi les braves » comme l’avait dit notre N° 1 des gardes, lors de sa tournée dans la région de Sikasso en 2015, ont continué à combattre jusqu’à ce que l’ordre leur vienne de la hiérarchie d’arrêter. Rappelez-vous que le berger vous a sifflé que les assaillants ont été identifiés grâce à un téléphone satellitaire abandonné dans la fuite et que le berger vous a dit qu’ils ont lancé un Save our soul (SOS) en direction de Bamako. Apparemment, ils ont été entendus. Le berger ne peut pas en dire plus parce qu’il va s’occuper d’une génisse égarée dans l’abreuvoir de Hékia à l’ouest de la mare de Doro où les FAMA ont aussi affronté d’autres assaillants aujourd’hui. Selon les collègues bergers de là-bas, nos forces ont arrêté certains des assaillants après un chaud, très chaud affrontement.
Djeli Daouda arrange son Ngoni
Mercredi 9 novembre 2016, c’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de notre très cher ami, grand-frère et conseiller, le grand griot Djeli Daouda Dembélé des suites d’une longue maladie. L’enterrement a eu lieu chez lui à Yirimadio, le jeudi 10 novembre 2016. Djeli Daouda Dembélé était un artiste, spécialiste des récits, contes et légendes. Il nous a fascinés avec le Maana de Makan, un conte qui passait en boucle sur les ondes des radios privées en 1992. Makan est une histoire d’amour liée à une rivalité entre frères autour de la belle Fatoumata. Djeli Daouda Dembélé, c’était aussi un grand chauffeur, qui connaissait toutes les routes du Mali et de la sous-région. Pendant les grèves de 1998 et 2000, il était avec les transporteurs maliens. Il a fait plusieurs albums sur la vie des chauffeurs sur les grandes routes de la sous-région. Son décès est une immense perte pour les transporteurs maliens. «Le Ministre de la Culture, la Directrice Nationale de l’Action Culturelle, le Syndicat National de l’Education et de la Culture et l’ensemble des artistes du Mali ont la profonde douleur d’annoncer le décès de Monsieur Daouda Dembélé, dit Djéli Daouda. Décès survenu à l’âge de 62 ans le mercredi 09 novembre 2016 par suite d’un accident de la circulation. La levée du corps aura lieu le jeudi 10 novembre à 16h, dans sa famille à Niamana (Dagaba Carré), Bamako. Que la terre lui soit légère ! » C’était la substance d’un communiqué du ministère de la culture.
Les 40 ans du téléphone portable
Le téléphone cellulaire a eu 40 ans le vendredi 11 novembre 2016. Henry Sampson est l’inventeur du téléphone cellulaire, car c’est son invention « la cellule Gamma électrique » (brevet déposé le 6 juillet 1971 sous le n° 3591860), qui a permis d’envoyer et de recevoir des signaux audio au moyen d’ondes radio sans fil, que le célèbre « téléphone portable » a pu faire son apparition dans le monde entier. Ce grand chercheur naît en 1931 à Jackson, dans le Mississippi. En 1956, il obtient son bac en sciences à l’Université Purdue. À l’Université de Californie (Los Angeles), il passe en 1961 sa maîtrise en ingénierie, un master en génie nucléaire à l’Université de l’Illinois (Urbana-Champaign) en 1965, et deux ans plus tard, il obtient un doctorat dans le même domaine. Il fut ingénieur chimiste à l’ »US Naval Weapons Center » avant de travailler pour la « Aerospace Corporation » en Californie où il occupera divers postes (ingénieur projeteur, directeur des opérations et des planifications des programmes tests). Recompenses et distinctions attribuées à Henry Thomas Sampson: 1962-1964, Fellow of US Navy; 1964-1967, Atomic Energy Commission; 1982, Black Image Award from Aerospace Corp; 1983, Blacks in Engineering, Applied Science and Education Award, Los Angeles Council of Black Professional Engineers. Ces informations ont été données par l’annuaire Diversité.
Report des dates
La commission nationale d’organisation de la biennale composée de tous les départements ministériels, qui ont chacun un représentant jusqu’au protocole de la République et des personnes ressources (Samba Niaré et Fode Moussa), pilotée par le ministère de la Culture, a décidé de reporter la biennale. Le report a été fait dans l’optique d’intégrer de nouveaux paramètres pour l’organisation d’une biennale encore plus inclusive (avec le souhait de participation des nouvelles régions Taoudenit et Ménaka, la diaspora malienne et des associations de personnes handicapées). La biennale est organisée dans le but d’une meilleure cohésion sociale. Rendez-vous a été pris du 24 mars au 02 avril 2017. Tout autre argument pour expliquer ce report n’engage que ceux qui le tiennent. Déjà, tous les sponsors et partenaires ont adhéré à cette nouvelle date et l’ont accueillie favorablement.
«Trumpmania»
Lorsqu’on dit aux politiciens d’être à l’écoute du peuple, c’est parce que seul le peuple est peut changer, et de façon imprévisible, l’ordre établi ! Pour ceux qui pensent que l’arrivée de M. Trump à la maison blanche est une surprise, merci de comprendre que je n’ai point été surpris et je ne suis pas dans les secrets de Dieu ! Depuis un moment, j’ai compris que les élites étaient déconnectées de la réalité des peuples. Ce qui s’est passé aux USA, s’appelle de la real-politique, ou du pragmatisme simplement. Les Américains, le peuple américain a majoritairement compris qu’à Washington depuis des décennies, les politiques s’occupaient de tout sauf de leur bien-être. L’économie tant enviée s’étouffe ; la superbe puissance hélas dégringole ; le rêve américain devient un souvenir ; l’ordre mondial préétabli change depuis. Tout cela échappait, me semble-t-il, aux élites. Et comme depuis Abraham Lincoln, c’est le peuple qui donne le pouvoir, et c’est le peuple faiseur de roi qui a décidé autrement de ce qu’il veut pour son avenir. Donc, il n’y a pas de surprise mon grand. L’homme prudent voit le mal de loin.
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