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La Marche démocratique du Mali en images : Rendre hommage aux Martyrs de la Révolution du 26 Mars tout en saluant ce corps de métier de l’ombre qu’est la photographie
L’Association des Reporters Photographes du Mali en collaboration avec l’Agence de communication SPIRIT Mc CANN et l’AMAP organisent jusqu’au 31 mars 2017 une exposition photo retraçant le Mali post-Révolution de 1990 à nos jours à la place CAN sise à l’ACI 2000. Intitulée « la Marche démocratique du Mali en images », l’exposition vise à raconter à travers des clichés inédits et rares les hauts et les bas du Mali d’aujourd’hui.
L’émotion était forte ce samedi 25 mars 2017, jour d’ouverture de l’exposition. Des acteurs du Mouvement Démocratique et des anciens ministres ayant pris part à la Révolution du 26 Mars étaient présents tels qu’Iba N’diaye, Gaoussou Drabo, Tiébilé Dramé, Soumeylou Boubèye Maiga ou encore PPR. Le clou de la cérémonie d’ouverture de l’exposition fut la présentation surprise d’une photo, celle d’une icône de la lutte pour la Démocratie. Il s’agit de Feu Abdoul Karim Camara dit Cabral, leader estudiantin et Secrétaire général de l’Union nationale des élèves et étudiants du Mali (UNEEM). Mais avant, tour à tour se sont succédé au pupitre, le 4ème adjoint au maire de la Commune IV, Modibo Traoré, le Représentant de l’Association des Reporters Photographes du Mali, Harouna Traoré, le Manager de SPIRIT Mc CANN, Sidy Dagnoko, le ministre Secrétaire générale de la Présidence Soumeylou Boubèye Maiga et le ministre en charge de la Communication, Me. Mountaga Tall. Tous ont déclaré le message de cette exposition qui est de rappeler les moments forts du Mali démocratique tout en saluant le métier de photographie sans lequel ce projet n’aurait pu se réaliser. Cette exposition qui prendra fin le vendredi prochain prend tout sens puisqu’elle coïncide avec les festivités de la commémoration du 26ème anniversaire de la Révolution du 26 Mars. A noter qu’une carte de soutien sera disponible à l’entrée de la place CAN pour permettre de valoriser le travail des photographes reporters et contribuer à pérenniser cette exposition notamment à travers une tournée sur toute l’étendue du territoire national.
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Un budget de 1 milliard 197 millions 520 mille 224 FCFA, dont 700 millions de F CFA de budget spécial d’investissement pour le Palais de la Culture en 2017
Les administrateurs du Palais de la Culture Amadou Hampaté étaient réunis le jeudi 23 mars 2017 à la faveur de la 19ème session ordinaire du Conseil d’Administration de la structure.
Présidée par M. Andogoly Guindo, Secrétaire Général du ministère de la Culture, cette session avait à son ordre du jour l’adoption du bilan de l’exercice 2016, du programme d’activités et le projet de budget pour l’année 2017. Equilibré en recettes et en dépenses à la somme de 1 milliard 197 millions 520 mille 224 FCFA, contre 815 millions 415 milles F CFA en 2016, soit un taux global de progression de 31, 90%, le budget 2017 est reparti comme suit : 354 millions 440 mille F CFA de subvention de l’Etat, contre une dotation de 319 millions 165 mille F CFA en 2016 soit un taux de 9,52% d’augmentation. Quant au ressources propres, elles s’élèvent à 143 millions 080 mille 224 F CFA contre une prévision de 122 millions 250 mille F CFA en 2016, soit une augmentation de 20 millions 830 mille 224 F CFA, avec un taux de progression de 14,55%. S’agissant du budget spécial d’investissement, il est estimé à 700 millions de F CFA contre une dotation de 374 millions F CFA en 2016.
Ouvrant les travaux de cette session, le secrétaire générale du ministère de la Culture indiquera que «ces chiffres traduisent clairement la volonté de l’Etat de donner au Palais de la Culture le lustre qu’il mérite et l’exercice 2017 s’annonce sous de bons auspices qui fondent l’espoir légitime de résultats meilleurs». Il soulignera qu’avec les travaux de réhabilitation en cours au CICB et qui vont se poursuivre sur une période de près de 2 ans, le Palais de la Culture apparait désormais comme le seul grand établissement public d’accueil des grands évènements. «Ce statut implique une immense responsabilité et le Palais doit tout mettre en œuvre pour être à la hauteur des attentes de l’Etat et des populations. Il doit être à même de proposer un nouveau visage et d’offrir davantage de confort aux usagers» dit-il. Il importe de retenir, en outre que, l’exercice 2016, malgré quelques difficultés, a engrangé des résultats positifs. Ainsi, pour le Secrétaire général du ministère de la Culture, l’année 2016 aura été une année de relance des activités pour le Palais de la Culture et cela dans plusieurs domaines.
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7ème session ordinaire du Conseil d’administration de l’Ecole nationale d’ingénieurs Abderhamane Baba Touré
L’École nationale d’ingénieurs Abderhamane Baba Touré (ENI-ABT) a tenu le vendredi 24 mars 2017 la 7ème session ordinaire de son Conseil d’administration. C’était sous la présidence du Pr. Drissa Diallo, secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. On notait aussi la présence du Directeur de l’ENI-ABT, M. Mamadou S. Diarra et des autres administrateurs de la structure. Les points inscrits à l’ordre du jour de cette session étaient, entre autres, l’examen du procès-verbal de la précédente session, de ses points d’exécution, le rapport d’activités 2015-2016 et le compte de gestion pour l’exercice 2016. Les administrateurs ont examiné aussi le programme d’activités et le projet de budget pour l’année 2017. Dans son intervention pour l’ouverture de cette session, le Pr. Drissa Diallo, indiquera que l’année académique 2016-2017 a démarré selon le calendrier adopté en CPS, le 22 novembre 2016 et se poursuit jusqu’à ce jour sans difficulté majeure. L’établissement compte aujourd’hui un effectif total de 1635 étudiants, repartis entre les différents programmes dont les cycles ingénieur, technicien supérieurs, les programmes licence. Il faut retenir que le budget pour l’exercice 2017 est fixé à la somme de 2 milliards 305 millions de FCFA. Ce budget servira à la réalisation des activités comme l’achat d’équipements pour le laboratoire, la construction d’un parking, la réalisation de salles et de la bibliothèque. Il y aura aussi des séries de formations de renforcements de capacités des enseignants et l’initiation des étudiants à l’exécution de toutes les phases d’un projet de construction.
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LE REPORT DE LA BIENNALE ARTISTIQUE ET CULTURELLE CONFIRME
La Conférence d’entente nationale se tiendra du 27 mars au 2 avril 2017, comme en a décidé le Conseil extraordinaire des ministres du 18 mars dernier. La nouvelle n’a pas été forcement bien accueillie par les artistes et les organisateurs de la Biennale artistique et culturelle. Il faut dire que la Biennale 2017 devait se tenir pendant cette période. Aucune nouvelle date n’a été annoncée pour la tenue de ce grand rendez-vous de la jeunesse et de la culture malienne. Cet autre événement national est du reste également inscrit dans l’Accord pour la paix et la réconciliation. Le président de la Commission nationale d’organisation de la Biennale a aussitôt pris des dispositions afin d’informer les gouverneurs de Région, les autres membres de la Commission, et les partenaires sur le report de la manifestation à une date qui sera communiquée à temps opportun. Il fallait vite informer les gouverneurs car chacune des régions avait une centaine d’artistes en regroupement pour la dernière ligne droite de la préparation. Toutes les régions du pays et bien évidemment le District de Bamako, une troupe de la diaspora malienne en France et une autre formée par des handicapés, avaient confirmé leur participation à ce rendez-vous du donner et du recevoir. Il faut dire que les jeunes s’étaient séparés depuis 2010 à Sikasso qui avait abrité la dernière Biennale. Depuis, ils continuent à échanger par téléphone ou via les réseaux sociaux. Funèbre
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MARCHE FUNEBRE POUR RENDRE HOMMAGE AUX MARTYRS DE MARS 1991
Pour honorer le sacrifice des Martyrs tombés en mars 1991, l’Association pour la défense des victimes de la répression (ADVR) a organisé, le jeudi 23 mars 2017, une marche funèbre qui est partie de l’hôpital Gabriel Touré pour aboutir au Carré des Martyrs à Niaréla. Lors de la marche funèbre, l’Association pour la défense des victimes de la répression (ADVR) a annoncé la création d’une Fondation d’ici la prochaine commémoration et compte sur le gouvernement pour la concrétisation de ce projet. Plusieurs acteurs du Mouvement démocratique étaient présents à la manifestation, notamment le Pr Ali Nouhoum Diallo, Adama Samassekou, Me. Hamidou Diabaté, Djiguiba Kéïta dit PPR, Mme Sy Kadiatou Sow, Nouhoum Togo. Il y avait également des représentants des organisations ayant contribué à l’avènement de la démocratie, des parents des victimes et quelques centaines d’élèves et étudiants. C’était aux environs de 09h 00 que les marcheurs ont pris le départ, dans une ambiance de méditation et de forte concentration. Certains portaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire des messages comme : «L’ADVR plus déterminée à préserver la mémoire des Martyrs de 1991» ; «Hommage aux Martyrs». Après avoir battu le pavé pendant une quarantaine de minutes, les marcheurs ont été accueillis au Carré des Martyrs par le ministre de la Solidarité et de l’Action Humanitaire, Hamadou Konaté. Celui-ci a, ensuite, déposé une gerbe de fleurs au monument dédié aux nombreuses victimes de la répression de mars 1991. Dans son intervention, le président de l’ADVR, Abdoulaye Dembélé, a rappelé que cela fait déjà 26 ans, que des adultes, des vieux et même des malades mentaux ont été fauchés par des balles des militaires déchainés. Ces bourreaux, a-t-il ajouté, étaient comme des fous aveuglés par leur hargne d’étouffer et d’annihiler la volonté de ces millions d’hommes et de femmes d’aller vers la démocratie, la liberté et le multipartisme. Abdoulaye Dembélé a fait savoir que le combat de l’ADVR est celui de tous ceux qui œuvrent à l’apaisement du climat social, à la consolidation de la démocratie chèrement acquise et au renforcement de l’unité nationale pour un Mali un et indivisible.
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