BRÈVES INFO SEPT du 30/05/2016

BREVES INFOSEPT

«Défis et espoirs de la COP21 pour l’Afrique», «médias sociaux et développement démocratique », ainsi que « les questions sécuritaires » étaient au menu de la 24ième Assemblée régionale Afrique de l’APF
Bamako a abrité du 26 au 28 mai 2016 la 24ième Réunion régionale Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF). C’était sous les thèmes : «défis et espoirs de la COP21 pour l’Afrique», «médias sociaux et développement démocratique », ainsi que « les questions sécuritaires ». La cérémonie d’ouverture de cette conférence qui s’est déroulée au CICB était présidée par le président de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo, Aubin Minaku Ndjalandjoko, président de l’APF.

C’était en présence du Premier ministre malien M. Modibo Keïta, du président de l’Assemblée Nationale du Mali, l’honorable Issiaka Sidibé. La rencontre de trois jours, avait pour objectifs de renforcer les liens de coopération parlementaire afin d’offrir des opportunités réelles pour faire la promotion de l’Etat de droit, des droits humains et de la démocratie. La conférence a été une occasion de plus d’attirer l’attention du monde sur notre pays. Elle a été une opportunité pour les parlementaires de l’ensemble des Etats francophones du continent de se rencontrer, d’échanger et d’apprendre des uns et des autres sur les différentes pratiques parlementaires en cours. Au programme de cette 24ième Assemblée régionale Afrique de l’APF, il y avait aussi l’inauguration d’une stèle érigée dans la cour de l’Assemblée nationale du Mali en la mémoire de Geoffrey Dieudonné, fonctionnaire parlementaire belge qui a tragiquement perdu la vie lors de l’attaque terroriste au Radisson Blu. Cette rencontre a également été mise à profit par l’AN du Mali pour le lancement de son site Internet.
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Le vol MS804 d’Egyptair a-t-il fait « une rencontre inopinée » dans le ciel Méditerranéen ?

C’est la question que se pose le site d’information « Wikistrike ». Pour ce site, le 17 Mai, débutaient en Méditerranée les exercices Phoenix Express 2016 réunissant plus de 10 pays (Algérie, Croatie, Grèce, Italie, Malte, Mauritanie, Maroc, Espagne, Tunisie, Turquie et les Etats-Unis). Les exercices Phoenix Express sont sponsorisés par AFRICOM avec le concours des forces navales de la 6e flotte. Le jour de l’accident, il y avait donc beaucoup de monde en Méditerranée. Et personne n’a rien vu ? Avec la présence dans les parages de centaines, voire de milliers d’appareils de détection en tout genre, il est difficile d’imaginer que l’avion de ligne soit passé inaperçu.

Bizarrement, la page du site de la US Navy consacrée à ces exercices a subitement disparu. En tous les cas, le vol MS804 d’Egyptair reste toujours un mystère. Défaillance technique ? Attentat ? Aucune de ces hypothèses ne correspond à ce que l’on observe habituellement. Aucun signal de détresse de la part de l’équipage, aucune revendication immédiate de groupes terroristes. Rien. Jusqu’ici, aucune piste n’est sérieusement suivie par les autorités égyptiennes. C’est presque le silence total. C’est précisément ce silence qui est dérangeant. Car beaucoup de choses se passaient en Méditerranée le jour du crash de l’avion.
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CONFERENCE DE PRESSE DE L’OFFICE CENTRALE DES STEPUFIANTS

La Direction de l’Office Centrale des Stupéfiants (OCS) a organisé, le vendredi 27 mai 2016 dans la salle de conférence du Ministère en charge de la Sécurité, une conférence de presse. C’était pour présenter aux hommes de média l’OCS, son organisation, sa mission et ses modes d’opération. La conférence de presse était animée par le Lieutenant-Colonel Adama Tounkara, Directeur général de l’OCS.

Il était accompagné de plusieurs membres de sa structure. Aux dires du Directeur général, l’OCS est un service central du ministère en charge de la Sécurité, composé d’agents de tous les services impliqués dans la lutte contre le trafic illicite de drogue. Il s’agit notamment de la police, de la gendarmerie, de la douane, de la justice, de la santé, ou de tout autre service d’apport nécessaire. L’office est composé d’une direction basée à Bamako et d’antennes dans chaque capitale régionale du pays. Toutes ces antennes, dit-il, sont opérationnelles, excepté celle de Kidal. Bamako dispose de 3 antennes, dont une à la rive droite, une autre à la rive gauche et une 3ème à l’aéroport de Bamako-Sénou.

Les missions opérationnelles accomplies par l’OCS sont entre autres : opérer sur toute l’étendue du territoire national aux différents points potentiels de passage des stupéfiants, contrôler et chercher les passagers suspects et leurs bagages en provenance ou à destination des pays cibles des trafiquants de stupéfiants. Etablir un rapport annuel et une statistique sur les saisies et les tendances de l’abus et du trafic illicite des stupéfiants. L’OCS est aussi chargé d’assurer la coordination opérationnelle des actions de lutte contre le trafic illicite des drogues menées par les autres services de répression. A ce titre, il doit être prévenu, informé ou associé de toutes les opérations menées ou à mener par les autres services.

Le Mali à la première Conférence mondiale sur le tourisme pour le développement à Beijing (Chine)
Madame le Ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, a conduit une délégation malienne pour prendre part à la première Conférence mondiale sur le tourisme pour le développement qui s’est tenue à Beijing du 18 au 21 Mai 2016.

Cette conférence mondiale sur le tourisme pour le développement, conjointement organisée par l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) et le Gouvernement de la République populaire de Chine, avait pour thème «Le tourisme pour la paix et le développement». L’événement est la première réunion de haut niveau pour examiner comment le tourisme peut contribuer à la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le développement durable et ses 17 buts universels.
Le Mali, à l’instar de délégations des secteurs public et privé en provenance de plus de cent pays, a débattu du rôle du tourisme dans la réalisation des objectifs de développement durable, en particulier de l’intérêt qu’il présente pour combattre la pauvreté et promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques.

Au sortir de deux sessions, l’une sur le rôle du tourisme au service de la réduction de la pauvreté et le programme de développement, l’autre sur le tourisme et la paix, la conférence a fait de fortes recommandations dans la « Déclaration de Beijing » qui prennent en compte les aspirations du Mali.

En effet, la « Déclaration de Beijing » a fait un bilan du développement touristique global depuis des décennies et résumé le rôle que joue le tourisme dans le développement socioéconomique et les expériences acquises depuis des années. Des propositions concrètes ont été faites pour faire valoir le tourisme dans la promotion de la paix et du développement mondial, en particulier il a été réaffirmé les responsabilités que devront prendre l’industrie touristique dans le développement inclusif et durable et la concrétisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations-Unis. La conférence de Beijing a servi de cadre pour le lancement officiel de la proclamation de « 2017 Année internationale du tourisme durable pour le développement ».

En outre, la conférence a été le lieu de nouer des contacts utiles avec l’administration chinoise du tourisme pour envisager une coopération étroite entre nos deux pays pour le développement du secteur du tourisme au Mali. Les échanges ont porté notamment autour de la possibilité d’une desserve directe du Mali par une compagnie aérienne chinoise, la nécessité du renforcement des capacités des professionnels du secteur via des bourses de formation et l’incitation de la partie chinoise à encourager la destination Mali.

Cellule de communication du MCAT