brèves indicateur du renouveau

APRES LA FERMETURE DE SES BUREAUX A BAMAKO : La société sud-africaine invite au dialogue
Toujours à nos confrères de l’AFP, Randgold Resources s’est dit « déçu que le gouvernement malien soit allé encore plus loin dans leur différend fiscal de longue date en fermant les bureaux du groupe à Bamako ».
Cette fermeture est effective depuis le 6 octobre et l’équipe concernée de 18 personnes travaille désormais depuis les trois sites miniers exploités au Mali par la société. Le groupe précise toutefois que cette décision n’affecte en aucun cas l’activité des mines.
Dans un entretien à l’AFP, le directeur général du groupe, Mark Bristow, assure que le groupe est dans son bon droit, tout en souhaitant que des discussions se poursuivent pour trouver une solution.
« Nous opérons au Mali depuis plus de 20 ans. Nous sommes un contribuable très important. Ce n’est pas comme si nous ne payions pas d’impôts », explique-t-il. Les liens sont très étroits puisque le Mali possède une participation de 20% dans les trois mines locales de Randgold, qui représente à lui seul entre 7 et 11% du Produit intérieur brut malien annuel, selon le groupe.
« Le Mali est stratégique pour nous comme nous sommes stratégiques pour le Mali », lance M. Bristow. « Nous sommes un très grand acteur. Nous ne prévoyons pas d’aller ailleurs et nous sommes occupés à envisager de nouveaux investissements dans le pays », selon lui.

MORT ACCIDENTELLE DU N°2 DE LA CMA CHEIKH AG AOUSSA : Les preuves de son assassinat selon les ex-rebelles
Dès les premières heures de la mort accidentelle samedi de l’un des principaux chefs de la rébellion Cheikh Ag Aoussa, les ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad ont dénoncé un assassinat.
Désormais, ils avancent des preuves comme celles de l’élimination physique de leur chef d’état-major. « Tous les constats ont écarté le passage sur une mine ». La voiture de Cheick Ag Aoussa aurait été « piégée à l’intérieur du camp onusien » : il s’agit d’un « assassinat ciblé » et « prémédité », ont-ils déclaré à la presse.
Des piles d’aimants qui auraient servi à fixer l’explosif ont été exhibées par la CMA. L’absence de trou sous la carcasse de la voiture est également mise en avant. Pour la CMA, c’est donc un individu autorisé à entrer dans le camp onusien, personnel ou visiteur, qui aurait posé l’explosif sur la voiture de Cheick Ag Aoussa, pendant la réunion à laquelle il participait.

ENQUETE SUR LA MORT DE CHEIKH AG AOUSSA : La Minusma refuse de remettre ses conclusions aux ex-rebelles
Pour écarter toute implication dans mort de Cheikh Ag Aoussa, chef militaire de la CMA, la Minusma a décidé d’ouvrir une enquête. D’ores et déjà, la Minusma n’écarte pas la possibilité d’une mine ou d’un engin explosif placé à l’extérieur du camp onusien, sur la route du véhicule. Un procédé très régulièrement utilisé par les groupes terroristes, y compris à proximité du camp.
Quant à l’enquête, la Minusma explique « collecter les faits en interne » et réserver ses conclusions pour « une autorité judiciaire compétente ». Comprendre : pas pour les journalistes, pas non plus la CMA, qui n’est pas un Etat souverain.
Problème : ni l’armée ni l’administration malienne n’ont encore pu revenir à Kidal, et les autorités intérimaires tripartites, prévues par l’accord de paix, ne sont pas encore en place.
Enfin la force française Barkhane estime qu’il est « trop tôt » pour tirer des conclusions et renvoie à la Minusma.

ECHOS DE NOS REGIONS AVEC TAMANI
MALI : Enlèvement des enfants du leader de la CPA
Dix jours après l’enlèvement des enfants du leader de la CPA Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun, il n’y a toujours pas de nouvelles. Ces deux enfants ont été enlevés le 1er octobre alors qu’ils jouaient avec leurs camarades dans un quartier de la capitale. Selon leur père, les enquêtes sont toujours en cours.

GAO : Explosion d’une grenade
Un mort et un blessé c’est le bilan de l’explosion d’une grenade lundi. Selon plusieurs sources locales l’engin explosif a été ramassé par deux jeunes de 16 ans qui se promenaient en brousse.

KAYES : Grève de 72 h des enseignants de l’IFM
Les enseignants de l’Institut de formation des maîtres (IFM) ont débuté lundi une grève de 72 h. Ils revendiquent, entre autres, l’amélioration des conditions de travail et le payement des arriérés des corrections.

KAYES : Atelier sur la gestion des ouvrages et l’approvisionnement en eau potable
Un atelier sur la gestion des ouvrages et l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement s’est tenu lundi. L’objectif de cette session de deux jours est de renforcer les capacités des acteurs chargés d’assurer la couverture du pays en eaux. L’atelier est organisé par le Pepa-GIZ.

TOMBOUCTOU : Forum sur le genre et le développement
Le forum sur le genre et le développement a débuté hier matin. L’objectif de cette rencontre est de consolider la participation des femmes à l’émergence économique de l’Afrique en renforçant leurs capacités managériales.

KOULIKORO : Rencontre sur les textes régissant la protection des enfants
Ajuster les textes régissant la protection des enfants, c’était l’objectif d’une rencontre qui s’est tenue hier matin. La formation permettra aux 27 membres du cadre de concertation régional pour la protection de l’enfance de renforcer leurs connaissances sur les droits des enfants. Organisée par l’Amapros la session prendra fin demain.

MUNICIPALES DU 20 NOVEMBRE : Une alliance PSDA-Asma-UJMMA en Commune IV

La joute municipale en Commune IV sera rude avec l’alliance PSDA-Asma/CFP-UJMMA. Cette liste suscite beaucoup d’espoirs dans cette commune stratégique du district de Bamako.

Un grand engouement se crée en Commune IV du district de Bamako autour de la liste PSDA-Asma/CFP-UJMMA pour les élections communales du 20 novembre. En raison sûrement de la personnalité de la tête de liste dans cette commune, Assétou Sangaré Robichaud.
En plus, cette liste enregistre chaque jour des vagues de soutiens dans la commune. Avant même l’ouverture de la campagne, la tête de liste draine les foules partout où elle passe. La grande mobilisation le samedi 8 octobre 2016 lors de la finale de la Coupe du dynamique entrepreneur Boya Kéita à Djicoroni-Para, parrainée par Ismaël Sacko, président du PSDA, en est un exemple.
Mme Assétou Sangaré Robichaud était présente avec ses nombreux sympathisants. Elle a dit toute sa fierté de voir un entrepreneur de son quartier émerger de la sorte. Elle était encore plus fière des jeunes du quartier qui ne manquent pas de talent en football.
Elle a remis le trophée à l’équipe victorieuse, Biafra. Celle-ci a remporté la victoire finale sur Hero. « J’ai un sentiment de fierté et d’espoir pour la jeunesse de mon pays », a laissé entendre Assétou Sangaré Robichaud, ajoutant accorder une importance particulière aux élections communales à venir.
« Ce sont des élections de proximité qui permettront au président IBK de parachever le processus électoral des institutions. J’ai la plus grande conviction d’avoir de la chance pour ces élections », a-t-elle expliqué. Jadis au parti Yéléma (le Changement), elle était arrivée deuxième aux dernières communales. Elle compte engranger cette fois-ci le maximum de conseillers pour son nouveau parti, le PSDA.
Pour le parrain de cette finale de football, Ismaël Sacko, le sport est un événement fédérateur, il unit. Il a salué Boya Kéita pour ce geste de citoyenneté, patriotique. En ce qui concerne les communales du 20 novembre, le président du PSDA a bon espoir.
« Pour la majorité présidentielle, il s’agit d’avoir le maximum de conseillers à ces élections, afin de permettre au président IBK d’avoir les coudées franches », a-t-il souligné. L’un des points forts de cette alliance réside dans le respect du quota de 30 % de femmes. « J’accompagnerai de toutes mes forces cette liste », a conclu M. Sacko.
A. M. C.