Hum ! Cette histoire va chauffer, surtout pour les maniaques de SMS
IBK quitte le chemin de fer pour nager dans le fleuve Niger
Profitant de sa présence au sommet du Nepad à Dakar, le Président IBK que ses proches ont voulu présenter comme le champion du plaidoyer pour la modernisation du chemin de fer Bamako-Dakar, s’est plutôt singularisé par un plaidoyer en faveur de la réhabilitation du fleuve Niger menacé par le désert. Ne pouvant ravir la vedette aux autorités sénégalaises concernant le projet de modernisation du chemin de fer Dakar-Bamako sur lequel le président Macky Sall s’est montré plus engagé parce que l’ayant devancé sur ce dossier, IBK a refusé d’être noyé dans les débats en nageant à la surface du fleuve Niger. En effet, bon rhétoricien comme on le connaît – attention : nous n’avons pas dit théoricien !- il a lancé une véritable alerte en direction des participants à ce sommet, non sans étaler au passage ses connaissances en histoire : «Le fleuve Niger pourrait être de la légende à l’image de l’Atlantide» a-t-il laissé entendre, avant de préciser que le fleuve Niger est sous la menace de l’avancée du désert. Il a certes été entendu, mais l’intérêt des participants était beaucoup plus sur des projets ficelés bien avant et dont il fallait parler du financement. Une des raisons principales de cette rencontre.
Le personnel pénitentiaire snobe le ministre de la Justice garde des Sceaux
Aussitôt après l’évasion qui s’est produite à la prison centrale de Bamako lundi dernier dansl’après-midi, le ministre de la Justice voulait rencontrer le personnel pénitentiaire en activité sur les lieux. Mais ces derniers ont refusé, arguant que la rencontre ne se déroulera jamais sans leur chef qui était entre les mains des gendarmes pour les besoins de l’enquête. En effet, le régisseur de la prison n’était pas à son poste au moment des faits. Mais une source proche de ce personnel nous apprend que lors de la visite du Ministre Bathily après sa nomination, il lui a été posé des problèmes dont le sous-effectif des gardiens, la surpopulation carcérale et le manque d’équipements. A ce jour, rien n’a été fait. Raison pour laquelle le personnel n’est pas du tout content de lui. Après ce qui vient de se passer, des mesures sérieuses doivent être prises pour que la prison centrale, qui doit être l’endroit le plus sécurisé à Bamako, ne soit pas hélas un lieu d’insécurité.
Six cités africaines figurent dans le Top 20 des villes les plus chères du monde pour les expatriés
Six cités africaines figurent dans le Top 20 des villes les plus chères du monde, selon le baromètre annuel du coût de la vie pour les expatriés publié le 10 juin 2014 par le cabinet de consulting ECA International Luanda arrive en 3ème position à l’échelle mondiale juste derrière Caracas (Venezuela) et Oslo (Norvège). La capitale angolaise recule, cependant, d’un rang par rapport à 2013. Juba, la capitale du Soudan du Sud, recule elle aussi de cinq places par rapport à l’an passé mais reste dans le top 10. Juba arrive, en effet, au 9ème rang au classement général, juste derrière deux villes suisses (Bâle et Berne). Selon ECA International, les rangs de Luanda et Juba s’expliquent par les «coûts élevés» de leurs importations.
En effet, la plupart des produits de consommation courante prisés des expatriés doivent être importés, ce qui rend leur accès difficile et donc plus cher. Dans le classement, Brazzaville (Congo) arrive en 2ème position. Libreville (Gabon) occupe le 14ème rang, suivie de près par la deuxième ville du Congo Pointe-Noire (15ème) et Kinshasa (RC Congo) qui arrive à la 19ème place. Le classement établi par ECA International se base sur un panier de biens et services couramment utilisés par les expatriés. Ce panier comprend les dépenses liées aux produits alimentaires ainsi que des dépenses basiques comme l’alcool ou le tabac, et les dépenses «générales» (habillement, appareils électriques, dîner en ville, etc.). Certains coûts ne sont pas pris en compte par l’étude, comme le logement ou les frais de scolarité.
Actuellement au Mali, personne ne doit être qualifié de politicien professionnel avant IBK qui n’a occupé que des fonctions politiques durant toute sa carrière, excepté un passage furtif dans une ONG. Il n’a donc jamais travaillé comme cadre dirigeant d’une entreprise privée ou publique pour s’imprégner des réalités du management. Ce qui se ressent dans sa façon de gérer le pays. Mais puisque tout ce qui est mauvais c’est pour les autres, devant les députés lors des débats sur la motion de censure, Moussa Mara parle de ceux qui ont fait de la politique une profession. Gageons qu’il doit très souvent remuer la langue sept fois dans la bouche avant de parler parce que des bourdes, il en fait à foison, pour chercher ensuite à se rectifier ou se justifier.
Mais comme il le dit lui-même dans l’Hémicycle, au Mali on sait qui est qui. De toute façon, pour lui ça ne se demande pas puisque tout le Mali sait qu’il est le fils de son très célèbre père. C’est pourquoi il a bien raison d’être fier de lui-même et de prendre la liberté de tancer un député en des termes peu commodes. Bravo Mara, tu as raison : au Mali tout se sait et on sait aussi qui est qui. Merci de le rappeler d’ailleurs tout le temps et que personne ne se fâche si on lui rappelle son histoire. Ça aussi, c’est la démocratie !
lesphynxmali.com2014-06-21 18:11:41