Attaque contre les FAMa entre Ténenkou et Diafarabé : cinq soldats portés disparus
Un (1) blessé, cinq (5) portés disparus, un (1) véhicule calciné et 4 autres véhicules disparus : C’est le bilan d’une attaque terroriste contre les FAMa entre Ténenkou et Diafarabé le dimanche 7 août 2016.
Lundi, un renfort de l’armée aurait été dépêché les lieux après l’embuscade de la veille, il y a eu un accrochage.
COMMUNIQUE
Le ministre de la Défense et des Anciens combattants informe l’opinion nationale et internationale que le dimanche 7 août 2016 un convoi de ravitaillement des FAMa a fait l’objet d’une attaque terroriste entre Ténenkou et Diafarabé.
Les combats se sont poursuivis dans la matinée du lundi 8 août 2016.
Les FAMa déplorent un (1) blessé, cinq (5) portés disparus, un (1) véhicule calciné et ont perdu quatre (4) autres véhicules.
Des actions sont en cours en vue de retrouver les disparus.
Le ministre souhaite un prompt rétablissement au blessé, condamne ces actes terroristes.
Il invite les populations à la sérénité et leur demande de continuer à porter leur soutien aux Forces armées et de sécurité.
Le ministre remercie les forces partenaires de leur soutien.
Bamako, le 8 août 2016
Echos des Région avec Tamani
KAYES : rencontre sur l’évacuation sanitaire dans la région
Le Conseil de cercle de Kayes a organisé le lundi 8 août 2016 une rencontre sur l’évacuation sanitaire dans la région. Il s’agissait de situer les responsabilités dans la gestion des centres de santé de référence et d’analyser les difficultés que connaissent ces établissements. Cette rencontre était organisée par la Coopération belge à travers son programme d’appui à l’investissement dans les collectivités territoriales.
SEGOU : rencontre sur l’amélioration de la qualité des huiles végétales
Comment améliorer la qualité des huiles végétales au profit des consommateurs ? La question fait l’objet d’une rencontre sur les techniques d’amélioration de l’huile de coton et des aliments pour le bétail. Une soixantaine de professionnels participent depuis lundi 8 août 2016 à Ségou à une formation organisée par la Fédération nationale des producteurs d’huile et d’aliments de bétail en partenariat avec le Fafpa.
TOMBOUCTOU : formation sur les violences sexuelles basées sur le genre en période de guerre
La Minusma a organisé le mardi 9 août 2016 à Tombouctou une formation de trois jours sur les violences sexuelles basées sur le genre en période de guerre. Cette sensibilisation s’adresse aux organisations d’appui à la lutte contre les violences physiques et morales dont sont victimes les femmes et aux membres de la société civile. Cet atelier devrait permettre de renforcer la réponse judiciaire en matière de violences liées aux conflits et améliorer l’accès des victimes à la justice pour le respect de leurs droits.
ANSONGO : multiplication des braquages sur la route de Ménaka dans la région de Gao
La multiplication des braquages sur la route de Ménaka dans la région de Gao. Des forains qui venaient de quitter Indélimène en bus ont été braqués lundi 8 août 2016 après-midi par six bandits armés. Selon le chauffeur, les assaillants ont tiré sur le véhicule pour l’obliger à s’arrêter. Les passagers ont été dépouillés de tous leurs biens avant d’être abandonnés sur la route. Aucune victime n’a été signalée.
POLITIQUE
Parena : appel à Soumeylou et à la majorité
Je me réjouis d’entendre et de voir, Soumeylou Boubèye Maïga, un des principaux soutiens du président de la République rejoindre les positions du Parena et de l’opposition républicaine à savoir que sans consensus national, il ne sera pas possible d’appliquer l’accord d’Alger.
Le président de l’Asma/CFP a aussi appelé, selon la presse, à un « débat démocratique approfondi sur des valeurs républicaines » !
Bien avant la signature de l’accord d’Alger, le Parena et d’autres partis de l’opposition avaient invité le président IBK à réunir des concertations nationales inter-maliennes en vue d’une appropriation nationale du processus de paix, maximiser les chances du pays et mobiliser tout le peuple pour restaurer la paix et la stabilité sur le territoire.
Le président et le gouvernement sont restés sourds à ces appels. Les partis de la majorité les ont suivis dans cet aveuglement qui a coûté trop cher au pays. Il n’est pas trop tard pour se ressaisir, pour sauver le Mali.
Quatorze mois après la signature de l’accord, il n’y a malheureusement au Mali ni paix, ni réconciliation nationale. La situation générale du pays est beaucoup plus dégradée qu’elle ne l’a jamais été. Le sang coule au Mali comme jamais avant. Plusieurs centaines de Maliens et d’étrangers sont morts en douze mois.
Il est urgent d’ouvrir les yeux. Le pays risque de couler.
La nouvelle position de Soumeylou est un pas dans la bonne direction. D’autres devraient s’assumer et assumer leur devoir de génération. Sinon, ils seraient comptables du naufrage qui s’annonce.
Devant la détérioration continue de la situation générale du pays, devant la multiplication des attaques sanglantes contre nos soldats et leurs camarades étrangers, devant la recrudescence des affrontements intercommunautaires et des assassinats ciblés, devant la situation dangereuse dans la région de Mopti, devant les tensions qui s’accumulent dans la région de Tombouctou, devant l’impasse du processus de paix consécutive au soulèvement de Gao et à la nouvelle guerre de Kidal, aujourd’hui plus qu’hier, des concertations nationales sont indispensables pour sauver le pays, pour le stabiliser et le remettre sur les rails.
La solution à la crise malienne qui s’aggrave chaque jour n’est ni à Bruxelles, ni à Washington, ni à Paris, ni à New-York. Elle est à Bamako. Elle réside dans des concertations nationales.
Tiébilé Dramé