BREVES de L’Indicateur Du Renouveau

 

HCUA contre MNLA
Le refus de parapher l’accord d’Alger est une position qui ne fait pas l’unanimité au sein de la Coordination : « C’est regrettable, ce n’est pas responsable », commentent des membres du HCUA et de la CPA, deux mouvements qui accusent, à mots à peine voilés, le MNLA, ou du moins certains cadres du MNLA, de bloquer inutilement le processus. Car au sein de la CMA, certains craignent les conséquences de la politique de la chaise vide : « On veut arriver à un accord, il faut que la médiation en soit convaincue », explique un cadre de la Coordination favorable au paraphe.

Un nouveau round de négociation

Aujourd’hui, jeudi, la médiation doit débuter en principe des échanges avec les délégations avec la CMA ainsi que celle de Bamako et la Plateforme qui ont toutes deux déjà paraphé le texte. L’Algérie, chef de file de la médiation, réunit depuis hier toutes parties prenantes à Alger. Objectif : convaincre CMA de parapher le pré-accord de paix accepté par Bamako et d’ouvrir ensuite des discussions, les 16 et 17 avril, sur des amendements au texte à intégrer éventuellement avant la signature finale. Mais, cela ne rencontre pas l’adhésion des autorités maliennes qui rappellent que la délégation présente dans la capitale algérienne et dirigée par le ministre des Affaires étrangères, n’a pas mandat de négocier.

Source: L’Indicateur Du Renouveau