Boubou Cissé, Premier Ministre et ministre des finances Dérives autoritaires du pouvoir

Depuis la nomination de Boubou Cissé à la Primature après la démission forcée du très coriace Soumeylou Boubèye Maïga suite aux manifestations de rue et la fronde des députés, le Mali est devenu acéphale puisque Boubou Cissé qu’on présentait comme un homme sérieux est subitement apparu comme un cadre dont le comportement frise l’irresponsabilité. Il vient de nous administrer la preuve en cumulant dans son escarcelle le portefeuille de la primature et celui des finances. Dès lors, l’on comprend qu’il n’y a plus d’inspecteur au Mali et que sans LUI « BOUBOU », c’est le CHAOS dans notre pays. Doit-on aujourd’hui vénérer le Dieu BOUBOU l’Omnipotent, l’Omniscient, et le Grand supplicier ?
L’appétit vient en mangeant a –t-on coutume de dire. Mais, on ne pensait pas que Boubou Cissé était si maladivement avide du pouvoir, égoïste, maladroit et malhabile dans ses prises de décision. En cumulant les fonctions de Premier ministre et celles de ministre des finances, il fait étalage de sa boulimie pour le pouvoir, de son insouciance et de son inconscience professionnelle tendant à ne valoriser et à ne faire confiance qu’en lui seul avec la bénédiction d’IBK aussi. Ou bien, il s’agit d’un gouvernement éphémère qui amputera notre bien aimé ministre d’une de ses fonctions dans l’immédiat. Oui, le Mali est aux abois avec une telle option de négation avec deux « galons » arbitrairement attribués à un seul homme parachuté de nulle part. C’est la loi de la jungle. Un homme est devenu un loup pour BOUBOU. Il doit même démissionner car le cumul de fonction est le règne de la médiocrité et il manque déjà d’expérience puisqu’il est critiqué d’être à l’origine des dérives budgétaires dans notre pays étant cité comme l’un des pires ministres des finances du Mali moderne. Dans la gestion des fonds publics, il ne suit que les instructions de la Banque mondiale et du fonds monétaire international jetant ainsi du crachat sur le peuple, un peuple sans espoir et sans défense. Alors, bonjour les dégâts… si tant est qu’on nous apprend que c’est Soumeylou Boubèye qui guide ses pas et que Boubou est son choix et non celui d’IBK… Nous y reviendrons.
Issiaka Sidibé

Le matinal