A Monsieur le Directeur de publication du journal Option
Objet : Droit de réponse : Le cas Bocari Tréta : Une équation à plusieurs inconnues
Par Boubacar SOW, correspondant du journal Option en France.
Monsieur le Directeur de Publication;
Je viens par la présente lettre vous déposer un droit de réponse relatif à l’article sus mentionné, où Dr Ibrahim Traoré, Directeur de Cabinet du Président de la République a été qualifié d' »arriviste collaborateur ». La démarche est strictement personnelle et l’intéressé n’y est associé ni de près, ni de loin. Elle procède d’une obligation morale pour moi, en tant qu’ami. Je connais l’homme et n’accepterai jamais qu’il soit traité d’une façon qu’il ne mérite pas sans réaction de ma part. Je me battrai pour rétablir la vérité sans sa caution, c’est ainsi que je comprends l’amitié.
Monsieur le Directeur de publication, je ne vous dénie pas non plus le droit d’informer sur les hommes publics, je vous demande tout juste que conformément à votre déontologie, d’accepter un droit de réponse et d’autoriser sa publication dans les mêmes conditions que l’article incriminé.
Veuillez agréer Monsieur le Directeur de Publication, l’expression de mes sentiments distingués.
PJ: Droit de réponse.
Dr. Ibrahim Traoré, Directeur de Cabinet du Président de la République : Une ambition pour le Mali
La liberté de la presse a été chèrement acquise au Mali depuis les évènements de Mars 1991 grâce à une formidable poussée populaire sous l’impulsion d’un mouvement démocratique, aujourd’hui complètement mort et enterré, par le fait même de l’élite politique. Il a joué son rôle historique, il n’est pas à pleurer. Par contre le sort d’une de ses filles (la liberté d’expression), est aujourd’hui fort préoccupant. En effet, en 2010, sous la plume de Mme Hawa Semega, commentant le rapport annuel de « Reporter Sans Frontière », les maliens étaient fiers d’apprendre que leur pays figurait parmi les cinq bons élèves africains avec un classement très honorable de 26ème sur 178 pays classés. En 2013, le Mali se classait 99ème et 122ème en 2014. La chute est vertigineuse. Les évènements de 2012 (rébellion, Coup d’Etat, invasion Djihadiste en connexion intelligente avec le MNLA) sont passés par là. Il nous faut redresser la barre.
Devant ce défi à notre portée, il est affligeant de noter de fréquentes souillures de cette liberté d’expression par des journalistes comme Boubacar SOW, correspondant du journal Option en France dans son article : Le cas Bocari Tréta : Une équation à plusieurs inconnues – 4 Février 2016. Il s’agit de la dérogation aux règles élémentaires de la recherche de l’information juste et vérifiée avant de la publier. C’est enfin, le mercenariat journalistique commandité ou non par le prince du jour.
De quoi s’agit-il? Mr Sow, dans son article sus mentionné, porte gravement atteinte à la rigueur morale et au sens patriotique du Dr Ibrahim Traoré dit You, actuel directeur de cabinet du Président de la République en le traitant « d’arriviste collaborateur ». Un arriviste selon le dictionnaire est un « individu qui veut arriver à tout prix, un ambitieux sans scrupule ». Mr Sow ne connaissait surement pas le sens de son qualificatif, ou le connaissant, il l’a utilisé sciemment, alors il a versé dans la délation pour un dessein que lui seul connaît et nourrit.
Monsieur Sow, pour votre gouverne, Dr Ibrahim Traoré, au moment où il devenait Directeur de Cabinet du Président de la République était chef de poste chirurgie à l’hôpital de Creil. Les actes qu’il pose ou ordonne de poser décide de la vie de dizaines de personnes par jour dans un contexte de législation médicale très strict où c’est le médecin qui doit prouver qu’il n’a pas fauté en cas de problème. C’est un travail valorisant qui exige l’organisation et la méthode. Dr Ibrahim Traoré est et demeurera à vie ce chirurgien émérite qui, malgré son agenda surchargé n’a jamais fait trois mois sans venir au Mali depuis des décennies, à ses frais et en classe business par Air France. Il demeurera celui qui a soulagé la peine de milliers de maliens au Mali comme en France, avec la seule conviction du respect du serment d’Hippocrate, rendre le même service de qualité aux malades, sans distinction d’origine sociale et de situation économique.
Enfin de nouveau pour votre gouverne Mr SOW, Dr Ibrahim a été de tous les combats politiques d’IBK et encore à ses frais depuis 2002. Personne au RPM ne peut nier cela! C’est vrai, il a refusé d’être étiqueté militant RPM, mais aucun membre du staff du RPM ne peut nier sa contribution intellectuelle et financière aux différentes campagnes d’IBK. Aucun d’eux ne peut nier la qualité des relations privilégiées des deux hommes sur le terrain de la construction nationale, qu’ils soient d’accord ou pas sur un sujet donné. L’essentiel est que les deux hommes partagent une même vision. Dr You n’est pas de la cinquième colonne de la trajectoire politique d’IBK.
Aujourd’hui, à son poste de Directeur de Cabinet du Président de la République, le salaire mensuel de Dr Ibrahim Traoré est divisé par 10. Monsieur Sow, puisque vous résidez en France, vous devez savoir combien y gagne un chirurgien avec plus de deux décennies de pratique, qui plus est chef de poste! Comparez-le à vos propres émoluments et à ceux d’un ministre malien. Il n’y a pas photo!
Où est alors l’ambitieux sans scrupule? Où est celui qui veut arriver à tout prix?
Monsieur Sow, Dr Ibrahim n’est pas celui que vous décrivez. Il a effectivement une ambition démesurée et veut à tout prix un objectif, celui de partager son expérience avec les maliennes et les maliens pour le développement du Mali. Il croit fermement que ce pays peut se développer et pense qu’il lui faut une administration organisée et méthodique. Vous avez dit rêveur? De grâce, laissons le rêver grand et réaliser ce qu’il peut. Nous avons été un certain nombre d’amis qui ont acquiescé son idée de sauter le pas, de passer de la théorie du « renouveau du malien et de la gouvernance du Mali » à la pratique, d’être un de ces multiples exemples de nos compatriotes de la diaspora qui optent pour le Mali au détriment de leur confort. Il l’a fait, et je reste persuadé que le Mali en profitera.
Dr Ibrahim n’a pas besoin de ce poste pour se faire une santé financière et matérielle, ni pour avoir une renommée individuelle ou familiale. Il occupe ce poste avec déjà tous ces acquis. Il occupe ce poste auréolé aussi de l’immense carrière de son père, feu Tidiani Faganda Traoré, ministre en charge de l’Information, Sécurité et Santé Publique du 1er gouvernement de la Fédération du Mali (4 Avril 1959-22 Septembre 1960) sous la présidence de l’auguste Modibo Kéïta. Le Mali reconnaissant lui a dédié un pavillon de l’Hôpital Point G : « Pavillon Tidiani Faganda Traoré ».
Monsieur Sow, vous l’aurez remarqué, je n’ai fait aucune remarque ni sur la forme, ni sur le fond de votre article. Tout ce que je sais, vous faites énormément de tort au camarade Tréta. Je demeure convaincu que vous apprendriez beaucoup des relations d’IBK avec ses camarades du RPM, si vous vous donniez un peu plus de temps pour les investigations. Je parie qu’à ce moment là, votre article prendrait une tout autre tournure.
Tout en vous félicitant pour votre contribution à informer sur le Mali et ses gouvernants, je vous signale que je ne rentrerai pas dans une dynamique de polémique sur ce sujet particulier après ce droit de réponse. Toutefois, Je vous confirme ma disponibilité à échanger avec votre journal sur toute autre question relative à la vie de la nation malienne.
Seydou Traoré, Ancien Ministre
Tél. : 66.74.98.15 ; 73.22.72.99
E-mail. : kolontiguibarou@gmail.com
ID Skype : baroukolontigui1
Boubacar Sow répond à M. Seydou Traoré, ancien ministre
M. Seydou Traoré, vous avez bien voulu réagir à notre article intitulé : « Le cas Bocari Tréta : Une équation à plusieurs inconnues » où on qualifie M. Ibrahim Traoré, directeur de cabinet d’IBK « d’arriviste collaborateur » Nous vous en remercions bien. Soyez certains que nous vous servirons bien pour votre bravoure.
Vous dites agir au titre du droit de réponse.
M. Seydou Traoré, encore une fois, vous exhibez l’immensité de votre culture. Vous n’êtes ni cité ni mis en cause à quelque titre ou qualité que ce soit. Et pourtant, vous rédigez un soi-disant droit de réponse. Cette fois-ci et contrairement à la prétendue vente du Nord par ATT, prononcé par vous sans preuve, il existe un écrit. Rien ne pourrait être nuancé ou rapporté ici.
Comment peut-on comprendre qu’après avoir été ministre pendant Cinq (5) ans, secrétaire politique du plus grand parti politique du Mali, un parti dit des cadres, l’ADEMA, vous puissiez encore ignorer qu’un droit de réponse est strictement personnel ? M. Seydou Traoré, par gentillesse, nous acceptons de publier votre écrit dans une rubrique inappropriée pour vous donner la visibilité et aussi la chance d’obtenir les grandes faveurs d’Ibrahim Traoré, Directeur de cabinet du président de la république. Le titre de votre article est assez révélateur.
Nous avons toujours trouvé déplorable l’attitude des gens très habiles à faire la courbette pour se faire remarquer et surtout se faire aimer à tout prix. Le prototype de l’arriviste. Merci de nous conforter dans notre analyse, Seydou Traoré, vous qui êtes vraiment l’incontestable et l’inégalable ami du Dr Ibrahim Traoré.
Une première série de remarques:
1- M. Ibrahim Traoré, directeur de cabinet d’IBK, est majeur. Il jouit, nous présumons, de la pleine capacité juridique. Il n’est pas sous tutelle, sous curatelle, encore moins sous sauvegarde de la justice. Il jouit donc de la pleine capacité juridique et doit pouvoir se défendre.
M. Seydou Traoré, vous méritez vraiment une forte récompense en espèces sonnantes ou en titre ronflant parce que vous vous êtes gentiment et fermement autoproclamé fervent avocat de M. Traoré Ibrahim. Vous voulez lui signifier votre obligeance, désormais il saura en toute naïveté que vous êtes son « Nami » et son ami. Oui, un grand ami improvisé qui est nostalgique du temps passé de la sauce ministérielle bien salée et bien huilée. Monsieur le tout puissant Directeur de cabinet de l’omnipotent IBK, nous vous prions d’aider l’ancien ministre Seydou Traoré qui vous aime plus que tout le monde sur cette terre.
2- M. Seydou Traoré, ignorez-vous qu’en voulant défendre M. Ibrahim Traoré, vous l’infantilisez et le déresponsabilisez ? Loin de le servir, vous voulez lui démontrer sa faiblesse morale et psychique.
3- M. Seydou Traoré vous ne pouvez aucunement nous écrire pour tenter de défendre M. Ibrahim Traoré sans l’informer au préalable de votre initiative. Entre vrais amis, on se respecte. Autrement dit, vous voulez donner la preuve suffisante d’une évidente incapacité de M. Ibrahim Traoré, directeur de cabinet du président IBK, à réagir efficacement. Ni plus ni moins.
4- Notre très cher et trop efficace Seydou Traoré, vous pouvez penser, libre à vous, que nous rendons ou tentons de rendre service à M. Bocari Tréta. Ce dernier, dans ses rêves les plus fous n’y songera pas une seconde. Cherchez à savoir qui nous sommes, d’où nous venons, nous les promoteurs du journal Option ?
Une deuxième série de remarques :
1- A supposer votre affirmation vraie, que M. Ibrahim Traoré a perdu en venant au Mali dix fois moins de revenus. Vous faites semblant d’ignorer qu’à Koulouba, ce sont des milliards qui font l’objet de surfacturation et d’enrichissement personnel. Mieux, toute comparaison doit être horizontale et verticale. C’est-à-dire comparer les salaires et les niveaux de vie. La vie au Mali n’a pas la même cherté que celle de la France. Normalement, vous devez le savoir. Normalement n’est pas obligatoirement. Avez-vous cherché à savoir combien gagnaient mensuellement au Canada les fondateurs du journal Option ? Nous ne vous le dirons pas. Car ces maliens naturalisés canadiens n’ont pas quitté leur situation pour travailler à la présidence ou au ministère de la république mais plutôt dans le secteur privé malien.
En France, M. Ibrahim Traoré n’a que son salaire. Rien que son salaire. Au Mali, c’est la fiesta kleptomane à Koulouba qui aurait attiré, nous le répétons, beaucoup d’arrivistes depuis l’arrivée d’IBK. Nous vous souhaitons toutes les chances d’être à cette fête bien faite et bien couverte. Du courage. M. Seydou Traoré, souvenez-vous de comment M. Camara Mahamadou, premier directeur de cabinet d’IBK, s’est retrouvé mêlé par sa lettre d’appui, probablement dictée par son maitre, à l’affaire dite des surfacturations.
2- Vous avez parlé de feu le père de M. Traoré Ibrahim qui fut ministre. M. Seydou Traoré, vous êtes libre de vos complexes.
Comprenez simplement, qu’il n’y a nulle part une école dédiée à la formation des ministres. On n’est pas non plus ministre après un concours. Dans notre système politique, c’est le chef de l’État qui fait ministre. Pas de mérite particulier. Des soudanais qui seraient aujourd’hui appelés maliens ont été à l’école pour la première fois il y a déjà trop longtemps. Renseignez-vous. Dieu merci, le doyen Seydou Badian vit.
Si notre père Tidiane F. Traoré vivait aujourd’hui, il ne serait pas étonné au sujet de la noblesse de la lutte que nous menons au Mali. Après tout, nous venons tous de quelque part.
IBK qui a fait M. Ibrahim Traoré, directeur de cabinet avec rang de ministre, a lui-même mis 14 ans après son bac pour décrocher juste son DEA. Vous comprenez à suffisance que, ce n’est pas le mérite qui fonde la fonction. Et pourtant, aujourd’hui, c’est IBK qui fait ministre. Si celui qui fait n’est pas brillant, celui qui a été fait, le serait accidentellement.
Une troisième série de remarques.
1- M. Seydou Traoré, pouvez-vous expliquer au peuple comment de secrétaire politique, vous avez été chassé du Comité Exécutif ADEMA pourtant pléthorique de 80 membres lors du 4° Congrès ordinaire de l’Adema Pasj ? Nous comprenons que tout ce qui a trait à souillures vous obsède. Voilà ce qu’un confrère écrivait parlant de vous, il y a plus de 7 ans dans les colonnes d’un journal de la place : « La question que l’on se pose est de savoir comment Seydou Traoré, puissant ministre de l’Agriculture durant cinq longues années, n’est pas parvenu à se maintenir ? Tandis que Madani Diallo, membre de la même section que lui, en chômage politique depuis cette période, arrive à lui damer le pion.
Cette situation s’explique par le fait que Seydou Traoré, encore une fois, a misé beaucoup plus sur l’organisation politique que dirigeait Djibril Tangara que sur son propre parti, l’ADEMA. De plus, il avait commencé à s’intéresser à la famille présidentielle, une attitude que Koulouba désapprouve. C’est pourquoi, ATT l’a rapidement évincé du gouvernement pour éviter qu’il ne souille la réputation des êtres qui lui sont chers. » Puis, le confrère ajoutait : « Seydou Traoré n’a pas été à la hauteur sinon, il allait siéger aujourd’hui parmi les 12 vice-présidents de la ruche, à l’instar de son prédécesseur, Tiémoko Sangaré, qui jouit plus que lui d’une légitimité historique. »
2- M. Seydou Traoré, je comprends votre volonté coûte que coûte de vouloir vous approcher du régime en place. Mamadou Bakary Sangaré dit Blaise, Kassoum Tapo, Ben Barka sont tous à Koulouba. Choguel est ministre. Nul doute, vous aurez votre strapontin. C’est le Mali version IBK.
En 2002, nous nous souvenons tous au Mali de comment le candidat officiel de l’ADEMA, Soumaila Cissé fut trahi.
Nous nous souvenons après de ce que furent les récompenses pour les traîtres.
3- M. Seydou Traoré, certes, nous sommes tous maliens. Mais, comprenez que nous n’avons pas les mêmes valeurs morales.
M. Seydou Traoré, nous comprenons que vous soyez obnubilé par la richesse matérielle. Que Dr Ibrahim Traoré vienne ou non au Mali par Air France et en classe Affaires est sans objet. Nous serons bienheureux qu’il soit le propriétaire de Dassault systèmes, d’Air Bus et de Boeing. Nous parlons d’éthique et de morale. Vous, vous êtes aveuglé par les richesses comme pour dire halte ça suffit à une certaine époque. M. Ibrahim Traoré est »revenu » en 2008 au Mali pour faire partie d’une équipe qui ouvrit une clinique privée. S’il avait la richesse que vous voulez nous faire ravaler, il aurait construit tout seul sa clinique.
Ousmane Cherif Haidara le prêcheur avec son centre de santé a été et est plus utile au Mali et aux maliens que l’océan de savoir qu’est Dr Ibrahim Traoré. Laissez-nous respirer.
M. Seydou Traoré, professionnellement, nous ne mettons pas en cause les qualités du docteur Ibrahim Traoré en santé humaine. A Koulouba, comme directeur de cabinet, il a peu de choses à apporter.
Si M. le docteur Ibrahim Traoré avait l’once du patriotisme, il allait regagner son pays d’origine où il est le plus utile dès la fin de sa formation. Il n’allait pas attendre d’être directeur de cabinet du président. Il allait faire comme le Professeur Ali Nouhoum Diallo.
Le professeur Ali Nouhoum Diallo aurait pu rester en France devenir chef de service médecine interne à l’AP-HP (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris) et enseigner dans les facultés de médecine de Paris comme Professeur. Je dis bien comme professeur. Non, il a préféré revenir au Mali, commencer par Gao. Je suis souvent dur et très dur avec lui. Mais, il a ce mérite. Le prof A.N. Diallo n’aurait pas eu besoin d’aller dans des hôpitaux communaux ou intercommunaux une semaine durant sa carrière.
M. Seydou Traoré, l’on ne se jette pas sur les mots à la légère à votre niveau. Cherchez plutôt à décortiquer métaphoriquement, péjorativement, étymologiquement, épistémologiquement etc le sens des mots. Je sais que ce n’est pas évident, mais de grâce, pour votre image personnelle, pour l’honneur des fonctions que vous avez occupées, pour l’honneur du Mali, faites cet effort. Si malgré tout, vous ne parvenez pas, approchez le Prof Drissa Diakité ou le doyen Amadou Seydou Traoré dit Amadou Djicoroni.
Fiscalement, Dr Ibrahim Traoré, a- t-il cessé de résider en France ?
Savez-vous comment et pourquoi M. Ibrahim Traoré a été nommé par IBK ?
M.Seydou Traoré, je comprends votre complexe vis-à-vis du fils de Feu Tidiani Faganda Traoré. Mais, de grâce, laissez les Segeeji, les Banyayi, les Gésséré, les Mabo, les Gawlo, les Griots et autres hommes de caste chanter le Docteur Ibrahim Tidiani Faganda Traoré. M. Seydou Traoré ne comprend certainement pas la portée symbolique de son intervention. Faut-il la lui expliquer ?
Enfin
La polémique en soi n’est pas trop mauvaise, M. Seydou Traoré, mais polémiquer avec un personnage trempé dans le fleuve de la confusion, de l’approximation et dans l’océan de l’inculture est affligeant et infamant. Que voulez-vous ?
Dommage M. Seydou Traoré que ce soit vous notre interlocuteur. Nous souhaiterions avoir en face un gros calibre intellectuel du genre Mohamedoun Dicko, Ali Nouhoum Diallo, Bakari Kamian, Pr Sonfo, Pr Keména, Bakary Pionnier, Adam Ba Konaré, Bientou Sanankoua, prof Mamadou Kassa Traoré, Maître Kassoum Tapo. Hélas.
Vous et beaucoup d’autres ont courtisé et entouré ATT qui a fini détruit. Vous tentez de vous approcher d’IBK aujourd’hui.
ATT n’avait pas compris en dépit de nos mises en garde très dures. Espérons qu’IBK se ressaisisse pour son bonheur personnel mais surtout pour celui du Mali et des maliens.
M. Seydou Traoré, ça ne vaut pas la peine de continuer à polémiquer avec vous. Restez dans votre bulle.
M. Seydou Traoré, socialement, intellectuellement, culturellement, vous n’atteignez pas, à son l’orteil, le Docteur Ibrahim Tidiani Faganda Traoré. Donc, il n’a pas besoin de vous comme infatigable mais inefficace avocat pour assurer sa défense.
Bien à vous.
Boubacar SOW, Correspondant en France du Journal Option