Pour les responsables de la BIM, la préoccupation de l’institution financière est la formation, la satisfaction de la clientèle, la bonne relation avec le gouvernement malien, la sécurité des travailleurs… Mais lors de la dernière apparition publique du Groupe, le syndicat était absent. Faut-il conclure que le syndicat est traîné dans la boue dans cette institution financière ? A cette question, le Groupe repreneur se défend d’avoir maintenu le personnel, mais c’était déjà une exigence du gouvernement et les droits acquis. Mais pour le PDG du Groupe, c’est une relation de management avec le syndicat avec des intérêts préservés çà et là.
Le repreneur estime qu’à chaque création d’agence, le Groupe crée de la richesse et contribue à réduire la pauvreté. A notre avis, le syndicat doit être plus visible pour qu’on sache que les travailleurs ne subissent pas d’exactions. Sinon des informations révèlent que les travailleurs étrangers bénéficient d’un net avantage et d’un traitement particulier que les Nationaux.
Le Matinal 12/07/2011