Billal Ag Achérif, bandit et mercenaire, est venu à Bamako. Lui qui se croit président du Mnla, et de son utopique Azawad, a faim et soif. Il a été obligé de faire comme les autres. Le retardataire à Koulouba s’est rendu compte que les Maliens n’ont pas besoin de lui. Il était au Grand hôtel ; des gens lui ont rendu visite, pour ne pas dire tout Kidal qui est à Bamako. Il a été Koulouba où il a compris que le Mali n’est pas ce qu’il pensait. Mieux, le retardataire ne voulait même plus retourner à Kidal, tellement il a eu droit aux honneurs.
Mais qu’il sache que les Maliens sont comme ça. Ce sont des mercenaires comme lui qui sont venus «foutre» le pays dans les difficultés, qui les dépassent eux-mêmes aujourd’hui. Le secrétaire général du Mnla n’a pas cessé de prononcer le mot «Azawad». Pour lui, «enfin le nord du Mali redevient la région de l’Azawad». Selon lui, le retour dans la grande famille malienne est définitif. Ce que nous comprenons, il fait bien la différence entre Azawad et Mali ; ce qui veut dire qu’il ne se sent pas du tout Malien.
Comme pour dire qu’ils viennent à Bamako prendre l’argent du contribuable malien, pour acheter des armées, avec lesquelles ils tuent nos Fama et la population. Ça fait honte à notre pays. Billal n’est même pas Malien. Ce radié de l’armée nigérienne, mercenaire en Libye, est maintenant revenu au Mali, pour s’attaquer à la République, le 17 janvier 2012 à Ménaka, et fait descendre le drapeau malien. Le fauve affamé est bien obligé de quitter sa tanière pour trouver à manger.