La conférence de presse, qui avait pour but d’informer l’opinion nationale sur la situation syndicale actuelle de l’Apej, était dirigée par le secrétaire général du nouveau bureau, Mohamed Lamine Malikité, en présence de son adjoint, Dama Traoré, du secrétaire administratif, Mamadi Camara, des délégués personnels comme Casimir Sangala et Mahamoud Coulibaly.
D’entrée de propos, le nouveau secrétaire général, Mohamed Lamine Malikité, a rappelé qu’en 2011, il a été mis en place un nouveau bureau dirigé par Namory Mamby Kéita. Malheureusement, a-t-il poursuivi, pour le personnel, ce bureau s’est vite caractérisé par des ingérences et trafics de toutes sortes en cherchant pour ses seules têtes des avantages et en s’immisçant dans la gestion administrative.
Selon M. Malikité, c’est à la suite des plaintes de la base, que le nommé Namory a été suspendu par écrit de toutes activités syndicales en avril 2013. Une assemblée générale du personnel a entériné cette suspension et a mandaté son adjointe Mme Koné Fatoumata Koné pour assurer son intérim.
A en croire le secrétaire général, malgré cette suspension, le nommé Namory a mis en place un bureau parallèle et a continué à faire usurpation de titre. Cette situation a perduré jusqu’en début 2015 où l’intéressé a écrit à titre personnel des correspondances diffamatoires et illégitimes au ministère de tutelle, à la Primature et au président de la République sans en référer à quelqu’un d’autre.
C’est face à cette situation, a expliqué M. Malikité, que la base a décidé d’initier les 18 et 19 février derniers une pétition syndicale contre lui et le bureau syndical. Cette pétition, qui a recueilli plus de 90 % de signatures du personnel, a abouti à la mise en place d’un nouveau bureau le 3 mars 2015 à l’issue d’une assemblée générale.
Malgré l’existence du nouveau bureau, a regretté le conférencier, le nommé Namory et Mme Koné Fatoumata Koné continuent de récidiver en initiant des correspondances et audiences avec certains services au nom du syndicat de l’Apej qu’ils ne représentent nullement puisque dépouillés et destitués de tout mandat.
Alors qu’après la mise en place du nouveau bureau, la direction générale, le Syntade, l’UNTM et le ministère de tutelle, ont tous été informés, a indiqué M. Malikité.
Les conférenciers prévoient de passer la vitesse supérieure si le récidiviste n’arrête pas de défier les textes qui régissent l’Apej. Ils envisagent même de saisir la justice pour usurpation de titre. La question qui se pose est de savoir qui soutient les manœuvres de l’ancien secrétaire général du bureau syndical de l’Apej ?
Ben Dao
Source: L’Indicateur Du Renouveau 15/06/2015