Depuis belle lurette, deux comités syndicaux jouent le même rôle à l’Apej. En effet, le bureau dirigé par Namory Mamby Kéïta, suspendu en avril 2013 par l’Assemblée générale, continu de poser des actes au nom de celui de Mohamed Malikité validé par l’Assemblée générale le 3 mars 2015. Face à cette situation, le bureau légalement mis en place a fait acte d’information à la Direction Générale de l’Apej, au Syntade, l’Untm et au ministère de tutelle. «En 2011, il a été mis en place un bureau dirigé par Namory Mamby Kéïta. Malheureusement pour le personnel, ce bureau s’est vite caractérisé par des ingérences et des trafics de toutes sortes en cherchant pour ses seules têtes des avantages et en s’immisçant dans la gestion administrative.
Suite aux plaintes de la base, le nommé Namory a été suspendu par écrit de toutes activités syndicales en avril 2013. Une assemblée générale du personnel a entériné cette suspension. Malgré cette situation le nommé Namory a mis en place un bureau parallèle et a continué à faire usurpation de titre.
Nous sommes restés dans cette situation jusqu’au début de 2015 où il a écrit à titre personnel des correspondances diffamatoires et illégitimes au ministère de tutelle, à la primature et au président de la République sans en référer à personne d’autres», c’est a travers ces mots que le secrétaire général du comité syndical, Mohamed Malikié a commencé son allocution. Avant d’ajouter que la base a décidé d’initier une pétition syndicale contre Namory et son bureau syndical les 18 et 19 février 2015. Cette pétition, dit-il, a requis plus de 90 % de signatures du personnel. D’où le nouveau bureau du 03 mars 2015 élu par une Assemblée Générale conduit par lui même.
Selon les conférenciers, Mme Koné Fatimata Koné et Namory continuent à récidiver en initiant correspondances et audiences dans certains services au nom du syndicat de l’Apej qu’ils ne représentent nullement puisque dépouillés et destitués de tout mandats. «Mon bureau a été mis en place légalement. Nous espérons rencontrer la Direction pour exposer notre plan d’actions qui porte entre autres sur la relecture de l’accord d’établissement, l’assurance maladie et l’amélioration des conditions de travail», a souligné Malikité.
En réponses aux questions des journalistes, le secrétaire général, Mohamed Malikité a fait savoir que le bureau de Namory est dissout, en conséquence que s’ils continuent de poser des actes non orthodoxes, son bureau portera plainte pour usurpation de titre. «S’ils refusent de cesser des agissements de ce genre, la loi va faire son travail», ajoute le secrétaire général adjoint, Dama Traoré.
Aguibou Sogodogo
Source: Le Républicain-Mali 25/06/2015