Dans son discours d’ouverture, Philippe Henri Dacoury Tabley a rappelé que les assises de Dakar s’étaient attaquées à un certain nombre de chantiers, notamment les propositions d’augmentation du capital de la BCEAO et l’application des dispositions de l’article 89 des statuts de la banque centrale. Il ressort ainsi des conclusions des travaux du conseil des ministres de l’Union, tenus en octobre dernier à Ouagadougou à la suite du CA à Dakar, que les ministres se sont félicités du démarrage des travaux des nouveaux organes issus de la réforme institutionnelle de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) et de la BCEAO, entrée en vigueur le 1er avril 2010. Le conseil des ministres a aussi exhorté les membres de ces organes à œuvrer sans relâche dans leurs domaines respectifs pour la consolidation de l’efficacité et la crédibilité de la banque centrale.
Au regard donc des attentes des autorités de l’Union, le gouverneur a souhaité que le nouvel organe qu’est le conseil soit rapidement doté des structures et textes nécessaires à son bon fonctionnement en vue de lui permettre d’assurer convenablement la mission qui lui a été assignée, à savoir l’orientation et la supervision de l’action de la banque en tant qu’entreprise. Dans cette nouvelle architecture institutionnelle, il importe de signaler que le comité d’audit constitue un organe important dans le fonctionnement de la banque centrale. Dans sa conception, il devra assister la banque centrale dans l’amélioration de la qualité de son administration, de son fonctionnement, de l’information financière et de son système de contrôle. La mise en place et la finalisation des textes devant régir le fonctionnement de ce comité d’audit constitue une étape importante dans la mise en place du dispositif de la réforme institutionnelle.
A. O. DIALLO
Journal l’Essor du jeudi 06 janvier 2011