Initialement prévues fin décembre, les assises du 1er congrès ordinaire des Mouvements de jeunes et femmes URD se tiendront finalement le 26 février prochain à Bamako. Prendront part à ces travaux les délégués (5 par structure) des sections de l’intérieur et de l’extérieur, et les membres du bureau national sortant. A ces assises du « Parti de la poignée de main », deux principaux points sont inscrits à l’ordre du jour : il s’agit notamment de la relecture des textes et la mise en place d’un nouvel organe dirigeant.
Au niveau du Mouvement des jeunes, ce congrès suscite beaucoup d’intérêts et attire l’attention des observateurs. Tant il intervient dans un contexte particulier, marqué par une atmosphère de précampagne en vue des élections générales de 2012.
Pour la course à la présidence du mouvement, huit candidats sont en lice. Il s’agit notamment Ousmane Kelly, Al Kamis, Bréhima Boré, Madou Diallo, Timoté Dao, Abdrahamne Diarra, Amadou Cissé et Adama Coulibaly.
La bataille de cette présidence s’annonce donc rude, et l’expérience et la capacité de mobilisation des candidats devront jouer un rôle déterminant. En la matière, Adama Coulibaly ne se fait pas de doute sur ces chances. Et selon plusieurs observateurs, l’homme garde tous les atouts pour succéder au président sortant Hamed Sékou Touré, frappé par la limite d’âge (40 ans).
Président sortant de la section de Paris (retourné au Mali après ses études), le candidat peut revendiquer une connaissance parfaite du terrain à la suite des différentes missions du parti à l’intérieur. Son profil (diplômé en Sciences Politiques d’une Université parisienne), son parcours dans les structures du parti, etc. lui ont permis d’avoir une connaissance de la gestion du parti sur le plan national et international, et de bénéficier du soutien de plusieurs camarades des sections de l’intérieur.
Secrétaire aux finances du Mouvement des jeunes de San (son fief) et membre du bureau national sortant, président de la section de Paris depuis 2006, le candidat a accumulé une certaine expérience qu’il entend mettre au service de son parti pendant son mandat à la tête du mouvement.
« Mon objectif à travers cette candidature est de rassembler les jeunes, et de former une force de mobilisation pour les élections à venir » explique le candidat. Qui ajoute : « notre parti a aujourd’hui besoin d’un président qui a un charisme national et international afin de relever ce défi. Sans prétention, je crois que mon expérience du terrain (à travers le missions du parti) me permet de répondre à cette exigence ».
Issa Fakaba Sissoko
L’ Indicateur renouveau 23/02/2011