Après un long feuilleton judiciaire, Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath est désormais libre de reprendre ses émissions à la radio. C’est du moins ce qu’ont annoncé les avocats du chroniqueur à la faveur d’une conférence de presse ce lundi à la Maison de la presse.
Pour les avocats de Ras Bath, cette levée de mesures de restriction contre leur client est consécutive à la décision de non-lieu prise par le juge d’instruction de la Commune IV.
Me Maliki Ibrahim et ses confrères ont assuré que la poursuite contre Ras Bath fut une tempête dans un verre d’eau. Et les avocats du chroniqueur de déplorer le comportement du parquet dans la gestion de ce dossier. « Ceux qui ont pris la responsabilité d’engager cette poursuite ont mis la République en branle pour rien », a accusé Me Ibrahim.
L’occasion était bonne pour la défense de Ras Bath de lever toute équivoque sur la reprise par leur client de ses émissions radiophoniques. « La décision n°057 du 24 avril du juge d’instruction de la Commune IV met désormais hors de cause Ras Bath en ce qui concerne les chefs d’accusations d’outrage public à la pudeur et d’outrage contre les dépositaires de l’autorité publique. Conséquence, Ras Bath peut reprendre son micro dès aujourd’hui s’il le souhaite », a affirmé sans ambages Me Maliki Ibrahim.
Après cette manche, les avocats ont annoncé que Mohamed Youssouf Bathily reste sous le coup d’une information judiciaire pour délit d’incitation à la désobéissance des troupes. Toute chose qu’ils jugent insensé car ne reposant sur aucune base juridique solide.
Me Maliki Ibrahim et ses collègues se disent sereins pour la suite de ce nouvel épisode judiciaire pendant devant la chambre d’accusation du Tribunal de grande instance de la Commune IV.
Oumar B. Sidibé
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