Les produits Bara Muso, une entité alimentaire, continuent d’enfler la polémique.
La constitution des matières qui constituent son ossature demeurent énigmatiques.
Beaucoup s’interrogent sur la nature et la provenance des produits qui demeurent inexpliquées.
Lesdits produits sont-ils inconnu ?
Chair d’âne, de crapauds, de poisson atypique…?
Interrogations !.
Mais les Maliens continuent à consommer ces produits qui entrent dans notre alimentation quotidienne constitués de piments, poissons asséchés, soumbala, fièfiè…, que sais-je encore ?
Il y a quelque temps, le produit concocté a été présenté sur les réseaux sociaux, contenant de vers.
Hum!
Mais il n’en fallait pas plus pour les initiateurs ou défenseurs de la société de sortir en guerre comme à la guerre de leur caverne avec une rare envolée pamphlétaire pour dénoncer une mascarade, une hypocrisie ou une méchanceté gratuite.
Et pourtant…
J’ai été témoin dans un parc animalier de Bamako où on voulait enlever à un bœuf sa virilité.
On lui a ingurgité 3 cubes MAGGI, il est devenu hongre (Tchètè – Mossotè – c’est-à-dire à dire ni masculin ni féminin) afin qu’il puisse prendre de l’embonpoint et mieux gérer sa vente.
Il a tout simplement cessé d’être un être masculin comme voulu par Dieu.
Et on nous fait consommer ce produit.
Est-ce pourquoi des hommes perdent leur virilité sans en savoir la cause ?
Faut-il conclure qu’une telle situation est due à la consommation de ce produit « dangereux » ou impropre voire nocif pour la santé ?
Sans commentaire.
Oumar Ouattara
Source: Le Matinal
