L’une des plus grandes banques panafricaines avec des opérations dans 19 pays, United Bank for Africa (UBA-Bank), annonce l’ouverture imminente d’une agence au Mali. La position géographique du pays, sa position de 3e économie dans la zone l’Uémoa, ses potentialités économiques et son faible taux de bancarisation… expliquent la décision des autorités d’UBA-Bank.
L’annonce de l’arrivée d’UBA-Bank au Mali a été faite ce samedi 14 janvier par Emeke E. Iweriebor, directeur exécutif de l’UBA de l’Afrique francophone. Au sortir du Forum économique du 27e Sommet Afrique France, il a rencontré la presse pour lui annoncer l’ouverture très prochaine d’une agence de son institution à Bamako.
Un des principaux groupes bancaires d’Afrique avec des opérations dans 19 pays et grands centres financiers mondiaux, Londres, Paris et New York avec en tout plus 10 millions de clients, l’UBA-Africa va s’installer au Mali pour des raisons qui s’expliquent très largement.
« Le Mali est un marché très important pour nous. D’abord sa situation géographique le place au cœur de sept pays, ce qui est un atout en affaires. Son volume d’importation de près de 40 % avec les pays africains fait de lui un pays indispensable pour des banques comme l’UBA. En plus son rang de 3e économie au sein de l’Uémoa est rassurant pour l’investissement. Enfin, son faible taux de bancarisation, estimé à 5 %, nous fait dire que le Mali est un marché très important dans la sous-région », a expliqué M. Emeke E. Iweiebor.
Il a ajouté que le projet est déjà soumis aux autorités maliennes et assuré que les négociations vont bon train. « Nous n’attendons que certaines autorisations pour commencer nos activités au Mali ».
Comme au Sénégal, au Burkina, en Côte d’Ivoire, etc., le financement du secteur de l’éducation sera l’une des priorités de l’UBA au Mali selon Iweiebor partant de la doctrine « éduquer une population, c’est de l’aider à se développer ».
Parlant du Forum économique en marge du 27e Sommet Afrique-France, le directeur exécutif de l’UBA Afrique francophone a indiqué qu’il a été une opportunité pour nouer des relations et des partenariats à travers l’Afrique et le reste du monde avec plusieurs investisseurs directs étrangers, des institutions financières internationales, mais aussi des agences multinationales avec lesquelles « nous partageons des ambitions et aspirations communes ».
Maliki Diallo