Le gouvernement a ordonné l’ouverture immédiate d’une enquête diligente dont les résultats seront portés à la connaissance de l’opinion nationale et internationale ainsi qu’à celle du gouvernement et du peuple frère de Mauritanie, déclare-t-il. Au nom du peuple malien, le gouvernement regrette vivement ce douloureux événement, présente ses condoléances émues aux familles éplorées ainsi qu’au gouvernement et au peuple frère de Mauritanie, poursuit le texte. Le ministre malien des Affaires étrangères Tiéman Coulibaly, selon cette source, a été dépêché à Nouakchott pour exprimer aux autorités mauritaniennes de vive voix la compassion et les regrets du peuple malien.
Le communiqué ne fournit pas d’autres précisions, et n’identifie pas les auteurs des tirs. Selon un responsable gouvernemental et un gendarme maliens, l’armée malienne a tué 16 membres d’une secte islamiste venus à bord d’un véhicule à Diabali. Les militaires ont ouvert le feu après le refus du véhicule de s’arrêter malgré des tirs de sommation. D’après le responsable gouvernemental, il s’agit d’adeptes de la secte Dawa, d’origine pakistanaise, apparue dans plusieurs pays sahéliens à la fin des années 1990. Cette secte compterait plusieurs centaines d’adeptes dans le nord du Mali, et serait présente dans plusieurs pays du Sahel dont la Mauritanie, pays voisin du Mali.
(©AFP / 09 septembre 2012 20h31)