Ils ont donné l’occasion à de nombreuses firmes étrangères de tourner le dos au Mali jusqu’au retour à la normalité. En clair, ces dernières ne veulent pas prendre de risque en envoyant des containers dans notre pays en raison de l’insécurité qui sévit. Cette situation a fait qu’aujourd’hui à Bamako tout est cher. Qu’il s’agisse du panier de la ménagère, des produits de première nécessité, les prix ont pris l’ascenseur.
L’argent a disparu dans la circulation
Les Maliens vivent aujourd’hui l’un des pires moments de leur existence. L’argent qui est considéré comme le nerf de la guerre commence à se faire rare dans la capitale. Les opérateurs économiques ont préféré arrêter leurs mouvements en attendant que l’orage passe. Pire beaucoup d’entreprises ont commencé à fermer boutique pour manque de sous.
Aussi, beaucoup de services publics ne fonctionnent plus comme ça devait l’être pour défaut de crédit afin d’organiser des activités. Comme pour dire que si le coup d’Etat du 22 mars dernier a été salutaire parce qu’il a mis un terme au régime d’ATT, cependant la suite des évènements laisse à désirer. Aujourd’hui, l’avenir du Mali est incertain au regard de ce qui se passe dans le pays. Les Maliens vivent dans la peur, dans l’incertitude, la désolation totale.
Ben Dao
L’ Indicateur Du Renouveau 11/05/2012