Le dimanche 1er juin 2014 à la cérémonie commémorative de la Journée mondiale du lait au Palais de la culture, le président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (Apcam), Bakary Togola, n’a trouvé rien mieux que la partition du Mali dans la recherche de solution à la crise à Kidal.
« Les Maliens doivent abandonner cette petite partie du territoire aux rebelles et s’occuper du reste du pays. Car, cette portion de terre ne nous apportera pas grand-chose », a-t-il lancé à la foule médusée.
Le hic est que ces propos ont été tenus en présence du ministre du Développement rural, Bocary Tréta, qui n’a même pas daigné rectifier le tir et faire savoir au président de l’Apcam l’extrême gravité de ses propos.
En tout cas, en cette période cruciale pour l’unité du pays, il est inadmissible que certains décideurs donnent raison aux séparatistes. Le plus grave dans l’impunité totale. Nous estimons que Bakary Togola a manqué de lucidité et peut-être n’a pas mesuré la portée de ses propos qualifiés de maladroits ce, à un moment où le pays ne cesse de compter ses victimes pour Kidal.
Alpha M. Cissé
Source: L’Indicateur Du Renouveau 2014-06-03 14:31:47