BACCALAUREAT MALIEN, SESSION DE JUIN 2024

 

La rigueur de la surveillance fait l’unanimité au niveau des lycéens de Niamana

 

Les épreuves écrites du baccalauréat malien session 2024 ont eu lieu du 24 au 27 juin 2024 sur toute l’étendue du territoire national. Officiellement, 234 457 candidats ont participé à ce test. En attendant les résultats, nous sommes allés à la rencontre de certains candidats qui nous livrent ici leurs sentiments et leur ressenti sur cet examen.

 

«Cette session 2024 diffère beaucoup de celle de l’année dernière», affirme Zoumana Mallé, élève lycée privé Kelenka de Yirimadio-Bakorobabougou. Il a fait le bac au centre Darul al hadith de Magnambougou. Il s’est surtout appesanti sur la rigueur dans la surveillance des épreuves. «Contrairement à la dernière session, cette année le cache-nez, la montre, les chapeaux… n’étaient pas autorisés dans la salle. À l’entrée de la cour, nous étions soumis à un contrôle à la limite humiliant. Aucune partie de notre corps n’était épargnée… À vrai dire, nous n’étions pas habitués à ce genre de contrôle dans un passé très récent. La Transition doit alléger le contrôle pour que chacun puisse tirer son épingle du jeu», souligne-t-il. N’empêche que les sujets étaient abordables. «Je n’ai eu aucune difficulté à les traiter, excepté la linguistique», indique Zoumana Mallé.

«Je ne peux pas te dire à quel point cet examen était dur. Notre salle était trop serrée et le président du centre se baladait dans tous les coins pour s’assurer que les candidats bossent dignement. Pour avoir accès à la salle, nous étions fouillés de la tête aux pieds», déclare Maïmouna Camara, candidate au lycée privé «Bocar Nianfo» de Niamana. 

Quant à Issa Diallo du lycée privé Ibrahim Konta de Niamana, ce sont surtout les sujets qui lui ont donné de la sueur froide. «J’ai eu trop de difficultés avec presque tous les sujets», avoue-t-il.  «Les sujets étaient si difficiles que certains candidats ont été pris en flagrant délit de vol avec leurs smartphones pourtant interdits d’accès à la salle. De toute façon, j’ai traité ce qui me paraissait facile. Ce qui est sûr, même à l’âge de la vieillesse, on n’oubliera jamais cette session 2024 du bac», conclut-il. C’est tout le contraire chez Djénéba, candidate au lycée privé «Bocar Nianfo» de Niamana. «Je remercie beaucoup le bon Dieu de m’avoir accordé la facilité à traiter tous les sujets. Je souhaite un excellent résultat à toutes et à tous», dit elle.

Au finish, la rigueur de la surveillance n’a pas empêché ceux qui avaient réellement préparé cet examen très important dans le cursus scolaire et universitaire de mieux aborder les épreuves !

Karim Mallé

Stagiaire