Depuis quelques mois, rien ne va plus sur l’axe Sogoniko-Yirimadjo à cause de la dégradation des routes, liée aux laxismes des autorités en charge de l’entretien des routes. Conséquence : nombreux sont les usagers de cet axe qui souffrent présentement des maux comme la toux, le rhume, les irritations d’yeux, les allergies, entre autres maladies causées par la poussière. Pis, les autorités ne font rien pour atténuer la souffrance des usagers de cette voie.
C’est normal de faire des aménagements le long de nos artères qui manquent souvent d’ouvrages secondaires comme les collecteurs, les égouts, les caniveaux et autres infrastructures pour rendre commode la circulation qui est parfois perturbée par la présence d’eaux stagnantes sur la chaussée.
Cependant, force est de reconnaitre que les travaux d’aménagements débutent et prennent difficilement fin. Les raisons ne sont autres que la négligence, l’incapacité de l’entreprise bénéficiaire à faire face à l’exécution rapide des travaux. Car elle a été choisie sur la base du faux, l’absence de contrôle ou de suivi. C’est qui semble être le cas de l’entreprise chargée d’aménager l’axe Sogoniko-Yirimadjo en complicité avec des autorités chargées d’entretien des routes. Les usagers de la route ne diront pas le contraire. Pour preuve, à cause de la dégradation, certains véhicules tombent en panne. En dehors de tout ça, à longueur de journée, la poussière occasionne des accidents brusques qui se soldent par des blessés graves, parfois des pertes en vies humaines contrairement à la règlementation du code de la route.
Cette négligence a pris de l’ampleur au point que souvent les usagers de la route tombent souvent dans les filets des policiers. L’arbre ne doit pas cacher la forêt ! Ces agents qui doivent veiller strictement sur la sécurité des usagers sont obligés d’être passeurs dans un pays confronté par l’insécurité. Plus grave encore, quand on porte plainte contre ces fameuses entreprises pour dommages causés, elles sont acquittées ou on déclare un non- lieu au tribunal. Bien entendu, parce que le contrat est attribué sur une toile noire avec compensation.
L’entretien n’est assuré ni par le premier responsable du département, ni par les autorités communales qui ont cessé de jouer leur rôle depuis belle lurette.
Vrai ou faux ?
Ce qui est inquiétant, c’est que le sort des usagers ne préoccupe guère le responsable du département et les autorités communales qui ne songent qu’à une seule chose : manger dans la sauce publique avec les deux mains et dans l’impunité totale.
Yacouba Dembélé