En effet, le groupe GDCM a commencé ses activités par l’importation et l’exportation de produits céréaliers et alimentaires. Il assure leur distribution sous forme de ventes en gros et demis gros sur le marché national. Il ne mettra pas du temps à être de nos jours la première société du Mali dans la vente et la distribution de produits céréaliers. Résultat d’un labeur et d’un savoir-faire qui tiennent compte du pouvoir d’achat du Malien moyen. Si bien que le Groupe s’est non seulement taillé
un important réseau de distribution couvrant l’ensemble du territoire national, avec des magasins à Bamako et dans toutes les régions du Mali, mais en plus il dispose des usines de traitement et de conditionnement du riz à Ségou et à Mopti. Cette activité d’importation et d’exportation a permis la création de centaines d’emplois exercés par les grands milieux demandeurs d’emplois dans notre pays, notamment les jeunes dont, entre autres, des chauffeurs, des gérants de magasins. Il faudra ajouter à ces acquis la société CT2, une filiale de Gdcm- sa spécialisée dans le transport de marchandises solides et la commercialisation d’équipements de transport.
Le groupe étend ses activités à la production et à la transformation des produits locaux
On le soulignera encore à bon escient, notre pays, le Mali, n’arrive pas à emprunter de manière résolue et durable les sentiers du développement de son économie, surtout en matière de production et de la transformation des produits locaux. Ainsi, notre incapacité à nous nourrir de manière autonome, autrement dit notre incapacité à garantir l’autosuffisance alimentaire, fait régulièrement la une des journaux.
C’est pour pallier à cette situation que le gouvernement du Mali a fait de la multiplication des initiatives d’implantation d’unités de transformation des produits locaux son souhait et son accompagnement dans le cadre de la réalisation de la révolution verte tant prônée par le chef de l’Etat, ATT, pour l’atteinte de l’objectif de l’autosuffisance alimentaire, gage de tout développement et socle d’une paix durable. C’est ce que le Pdg du Groupement pour la Distribution Céréalière au Mali (Gdcm) et non moins président du conseil d’administration de la nouvelle minoterie M3-sa, Modibo Keïta, a compris en mettant en place une technologie industrielle de la dernière génération afin d’assurer aux produits finis, notamment la farine de blé et d’autres sous-produits en aliment bétail, leur compétitivité pour la conquête du marché national et sous- régional.
Cette usine, d’une capacité de production annuelle de 60.000 tonnes de farine de blé, a coûté, à lui promoteur et à ses partenaires, un investissement de 3,6 milliards de Fcfa, créant 150 emplois directs et des centaines d’emplois indirects. Le groupe ne s’est pas limité à cette usine de transformation, il vient de s’engager dans un vaste projet de blé culture dans la zone Office du Niger, une culture jusque-là très peu développée au Mali.
Ce projet emploie déjà plus de 300 ouvriers composés pour la plupart des jeunes ruraux chômeurs. Aussi, forme-t-il d’autres à la technique d’utilisation des machines agricoles à la pointe de la technologie. Le projet a également construit une route qui mène au village de Sanamandougou, localité où se trouvent ledit projet et un centre de santé.
Nous invitons tout bon citoyen, en tout cas ceux qui en ont les moyens, à suivre l’exemple du groupe Gdcm de Modibo Keita pour un développement harmonieux de notre économie pour avoir l’autosuffisance alimentaire et la réduction perceptible du taux de chômage dans notre pays. Au gouvernement, notamment les ministres en charge de l’agriculture, de l’industrie, de l’emploi et de la formation professionnelle d’accorder leur soutien sans faille à toutes les bonnes initiatives du genre. Autrement, ils auront failli quoi qu’ils fassent.
Moussa Touré.
Le National 17/01/2011