Au Fil de la Semaine

Les officiels découvrant les nouveaux équipements des FAMa

RENFORCEMENT OPERATIONNEL : Le résident de la Transition remet les clefs de quatre hélicoptères à l’Armée de l’air

Reçus par le ministre de la Défense et des Anciens combattants, il y a quelques semaines, les quatre hélicoptères russes de type MI-171 ont été solennellement remis à l’Armée de l’air par le président de la Transition, le Colonel Assimi GOÏTA.  La cérémonie de remise a eu lieu vendredi dernier (26 novembre 2021) à la Base 101 de Sénou. Elle a enregistré la présence du Premier ministre, du ministre de la Défense et des Anciens combattants ainsi que  d’autres membres du gouvernement. On y notait également la présence du Président du Conseil national de Transition et celle de l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Mali.

L’acquisition de ces appareils de conception russe prouve, selon le Alou Boï Diarra (Chef d’Etat-major de l’Armée de l’air), l’amélioration des compétences tactiques de l’Armée de l’air. C’est aussi la preuve que les autorités de la Transition portent une attention particulière au renforcement des capacités opérationnelles des Forces Armées maliennes (FAMa). Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Colonel Sadio Camara, a à son tour indiqué qu’il fallait un tel engagement pour éviter au Mali de «sombrer dans l’abîme de l’histoire».
Selon M. le ministre Camara, ces hélicoptères ont fait leur baptême de feu le lundi 1er novembre 2021 à travers la libération des trois otages Chinois. Il a également précisé que ces appareils ainsi que la formation du personnel navigant a été entièrement pris en charge par le budget d’Etat à plus de 36 milliards de F Cfa. Ces appareils flambant neufs ont été acquis auprès de la Fédération de Russie. Ils sont multifonctionnels: recherche et sauvetage, transport de fret et des troupes. Ils peuvent faire 250 km à l’heure avec une autonomie de 3h… Ces hélicoptères sont équipés pour le combat tactique.

La remise officielle des clés des quatre appareils et la présentation de l’équipage à été suivie par un vol de démonstration. Au-delà des mots, la devise de l’Armée de l’air, «Plus haut, plus loin et plus fort», se traduira désormais en actes au profit des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) dans leurs missions quotidiennes de sécurisation du territoire national.

 

SOLIDARITE : La BNDA au chevet de l’AMALDEME

La BNDA a fait parler son cœur mercredi dernier (1er décembre 2021) en faveur de l’Association malienne de lutte contre la déficience mentale chez l’enfant (AMALDEME) où a lieu la cérémonie de réception d’un hangar et d’une aire de jeux inclusive. 

En effet, la BNDA y a construit un hangar en charpente métallique de 15m/20 de surface et 7m de hauteur, une aire de 5 jeux dont 2 toboggans, 2 manèges, un jeu à cheval pour un montant total de 12 millions de F Cfa. Ce projet permettra aux enfants de se divertir, de se socialiser, de s’épanouir, de développer leur imagination, d’améliorer leurs capacités psychomotrices tout en se mettant à l’abri du soleil et de la chaleur.

L’AMALDEME est une association humanitaire créée le 31 juillet 1984 par la regrettée Mme Sanogho Kadiatou Bagayoko. Elle a fondé cette structure suite à son expérience personnelle en tant qu’assistante sociale et en tant que mère de deux filles en situation de handicap mental. L’AMALDEME a œuvre à préparer les jeunes en difficulté d’apprentissage à l’intégration sociale ; mettre en œuvre quatre niveaux de formation (éveil, initiation, orientation et préformation) ; intégrer l’école maternelle et l’école primaire (suivant le programme national de l’enseignement primaire) et enfin aider les pensionnaires à préparer leur réinsertion dans la société. Le relais a été courageusement pris aujourd’hui par sa fille Yasmina Sanogho qui maintient la structure en vie malgré les difficultés financières.

 

PROCES : Bakary Togola et ses co-accusés acquittés par la justice

Le procès Bakary Togola et ses compagnons a finalement connu son épilogue en début d’après-midi du lundi 29 novembre à la Cour d’appel de Bamako. Après une semaine d’audience, la Cour a rendu son verdict permettant aux accusés de sortir libres de la salle. Dans l’affaire de ristournes ayant défrayé la chronique, il était reproché à l’ancien président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (APCAM) et ses co-accusés, le détournement de 9 milliards de F Cfa au détriment de la confédération des cotonculteurs. Au cours du procès, les accusés ont tous nié les faits en dépit des arguments avancés par l’accusation. Par le recours juridique à l’acte uniforme de l’OHADA sur les coopératives, les avocats ont plaidé non coupables et sollicité l’acquittement de leurs clients.

Après délibération sur la culpabilité ou l’innocence des accusés, la Cour a, dans sa sagacité, reconnu les inculpés non coupables des faits et les a acquittés purement et simplement. L’annonce du verdict a donné lieu à des manifestations de joie dans la salle où s’étaient donnés rendez-vous de cet agriculteur modèle venus de toutes les zones de production de coton. Mais, nous avons appris cette semaine que le contentieux de l’Etat a fait appel de ce verdict.

 

MINUSMA : De nouvelles adductions d’eau pour la population de Ménaka

Pour un coût total de près de 100 millions de F Cfa, (exactement 99 194 560 CFA), quatre adductions d’eau ont été remises aux populations de Ménaka à travers leurs autorités régionales et locales, le 30 novembre dernier par la MINUSMA. Chaque ouvrage est composé d’un forage équipé d’un système d’adduction d’eau potable, alimenté par des panneaux solaires, d’un château de 10m3 et de trois bornes fontaines réparties dans chacun des quartiers concernés soit 12 points d’eaux à proximité des bénéficiaires. Ainsi, pas moins de 9408 personnes bénéficieront directement de cette eau gratuite et facile d’accès. Parmi les bénéficiaires, on compte 6 068 femmes dont les corvées d’eau quotidiennes lourdes et éprouvantes seront considérablement allégées. 

«Avant, on partait jusqu’à l’abattoir pour chercher de l’eau potable. Et puisse que nous nous retrouvions avec d’autres femmes qui venaient de plusieurs autres quartiers, il fallait attendre souvent plusieurs heures juste pour remplir un bidon», a expliqué Alhousna Walet Eglass, une ménagère de Ménaka. Pour la jeune femme, cela posait de nombreux problèmes notamment pour la régularité des enfants à l’école car, a-t-elle rappelé, «le temps qu’ils perdaient en allant chercher de l’eau les amenait à arriver le plus souvent en retard. Pour cela, on avait malheureusement aucune solution puisse qu’on n’avait pas d’autres moyens». Aujourd’hui, s’est-elle réjouit, «Dieu Merci ! Avec ces points d’eau à proximité, cela leur prendra désormais quelques minutes. Merci à la MINUSMA de nous avoir sortie cette épine du pied»…

«N’oublions pas, l’eau est source de vie mais elle est devenue une denrée de plus en plus rare, que nous devons protéger… Ces nouveaux points d’eau qui sont mis à votre disposition ne seront pas une source de conflits supplémentaires, mais plutôt de paix et du bon vivre ensemble», a espéré le Chef du Bureau de la MINUSMA à Ménaka. «Autour de ces points d’eau peuvent se développer plusieurs activités pouvant promouvoir la cohésion sociale et le vivre ensemble pacifiquement. Le maraîchage, l’embouche, la pisciculture, l’élevage de la volaille… sont autant d’idées» a-t-il conclu.

 

MALI-COVID 19 : L’INSP et l’OMS appellent au respect des mesures préventives face à la flambée des cas de COVID-19

L’Institut nationale de santé publique (INSP) et la représentation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont appelé les populations maliennes au respect des mesures préventives face à la flambée des cas de COVID-19 lors d’un point de presse animé le 25 novembre 2021. Le Directeur général de l’INSP,  Pr. Samba Sow, et le  représentant résident de l’OMS au Mali, Pr. Baptiste Jean-Pierre, ont également exhorté les Maliens à la vaccination pour se protéger et protéger les autres.

«Vaccinons nous pour nous protéger et protéger notre communauté contre le Covid-19», a déclaré Pr. Baptiste Jean-Pierre. Selon les conférenciers, le Mali est aujourd’hui confronté à la 3e vague des contaminations depuis la découverte des premiers cas le 25 mars 2020. Mardi dernier (23 novembre) le pays a connu une nouvelle hausse des infections avec 61 cas de Covid-19 et 7 décès.

Le 11 novembre dernier, le Mali a lancé ce jeudi  à l’Hôpital du Mali (fruit de la coopération sino-malienne) une campagne de vaccination à partir du vaccin Sinovac (835.200 doses) offert par la Chine le 4 octobre dernier.