62 journalistes ont été tués courant 2020 en raison de leur travail à travers le monde.
L’annonce a été faite le mardi, 02 novembre 2021, par le Secrétariat général adjoint des Nations-Unies dans son message à l’occasion de la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes.
Dans de nombreux pays, le simple fait d’enquêter sur la corruption, les trafics, les violations des droits humains ou les questions environnementales met la vie des journalistes en danger.
«L’impunité pour les meurtres de journalistes est extrêmement élevée.
Selon l’UNESCO, près de 09 cas sur 10 restent impunis.
Les journalistes font en outre face à une multitude d’autres périls :
enlèvements, tortures, détentions arbitraires, campagnes de désinformation, harcèlements, notamment dans la sphère numérique.
Les femmes journalistes sont particulièrement exposées à la violence en ligne», déplore le Secrétaire général adjoint de l’ONU.
Ces crimes, dit-il, contre les journalistes ont une influence énorme sur la société tout entière.
« De tels faits empêchent, en effet, les citoyens de prendre des décisions éclairées. La pandémie du COVID-19 et celle parallèle de désinformation ont montré que l’accès aux faits et aux informations scientifiques était une véritable question de vie ou de mort.
Lorsque l’accès à l’information est menacé, c’est la démocratie et l’État de droit qui sont ébranlés ».
explique-t-il.
Il a également demandé «instamment aux États Membres et à la communauté internationale d’être solidaires des journalistes dans le monde entier, aujourd’hui comme chaque jour, et de faire preuve de la volonté politique nécessaire pour enquêter sur les crimes commis contre les journalistes et les professionnels des médias et poursuivre les auteurs avec la plus grande fermeté ».
F. A
Source : Plume Libre