Ces derniers temps, les populations du cercle de Kayes, sont victimes de plusieurs agressions des bandits armés. La dernière attaque date du 31 mars 2017, où le médecin-chef du Centre de santé communautaire d’Aourou, commune rurale de Djélébou et cercle de Kayes fût blessé par des individus armés et les sforces de sécurité locale lui ont refusés d’apporter leur aide.
Le cercle de Kayes, une localité laissée à l’abandon par les forces de sécurité au détriment des bandits armés, qui dictent leur loi à la population locale. C’est ainsi, que la dernière attaque dans cette localité du pays, a été faite, dans la journée du 31 mars 2017, où le médecin du Centre de santé communautaire d’Aourou, du nom de Founé Camara a été agressé par des bandits armés à bout portant, sur la route entre Aourou et la ville de Kayes. Et puis, il a été blessé et dépouillé de ses biens, avant de retourner à Aourou.
En outre, une fois à Aourou, il a cherché un véhicule, pour effectuer ses premiers soins à Kayes et tout à demandant aux forces de sécurité locale (police et gendarmerie), pour l’accompagner souffrant à Kayes, ils ont déclinés sa demande. Il se rendu seul à Kayes, sans couverture sécuritaire. «Mais ce que nous regrettons le plus, ce que ni le poste de la gendarmerie, ni ceux de la police, qui se trouve à Aourou n’ont bougé le petit doigt, après avoir été informé par la victime, qui s’était présenté au deux postes ensanglantés, ensuite, il a demandé une escorte pour aller à Kayes pour avoir les soins préliminaires, les agents supposés de la sécurité ont refusé», a déclaré un habitant d’Aourou, rejoint par téléphone.
Cette même personne, s’est demandée, pourquoi ces forces de sécurité ont fait cela pour manque de volonté, où par peur ? Il a indiqué également, que le contrôle des pièces n’ont jamais connu défaut du citoyen lambda, par ce que cela est une source de revenue pour ces agents de la sécurité. Alors, que les droits du pays stipulent que la protection des personnes et de leurs biens sont obligatoires par les forces de sécurité sur l’ensemble du territoire malien. Le temps est venu, pour que les autorités prennent leur responsabilité.
Les autorités locales du cercle et de la région de Kayes, dont le gouverneur, le préfet, le sous-préfet, les élus à l’hémicycle, sont interpellés en premier lieu de prendre leur responsabilité.
Ainsi, que le ministre de la sécurité et de la protection civile de s’impliquer davantage, pour soulager la souffrance de la population, qui sont terrorisés par les bandits armés et abandonnés par les forces de l’ordre locale.
Les autorités ont tous les moyens, pour éclaircir cette affaire et apporter des solutions idoines à ce fléau d’insécurité. Affaire à suivre…
Diasporaction. fr: Le 03/04/2017