Les Forces armées maliennes (FAMa) ont vigoureusement repoussé, très tôt ce vendredi 22 juillet 2022, une attaque terroriste contre la caserne de Kati, a indiqué l’Armée dans un communiqué.
Le communiqué précise que l’attaque s’est déroulée aux environs de 05 heures du matin avec 02 véhicules piégés bourrés d’explosifs, ont tenté des actions kamikazes contre une installation de la direction du matériel, des hydrocarbures et des transports des armées (DMHTA) du Camp militaire de Kati.
Les FAMa ont immédiatement procédé au bouclage de la zone tout en engageant les opérations de ratissage qui se poursuivent à l’heure. Le bilan provisoire de cet ignoble est de 07 assaillants neutralisés, 08 interpellés et beaucoup de matériels récupérés, précise la source militaire. Côté FAMa, un mort est à déplorer et 06 blessés dont un civil.
La situation est sous contrôle et le ratissage est en cours pour débusquer les auteurs et leurs complices.
Ce conflit est une superposition de plusieurs autres :
– des conflits communautaires dont les racines plongent dans l’histoire.
– des conflits internes à l’appareil d’état pour son contrôle
– un conflit au ramification mondiale où des puissances soufflent sur les braises.
– une guerre à fleur mouchetée entre les classes politiques du Mali contre.
C’est à travers la légèreté dans les commandes des équipements militaires avec beaucoup de dissipation de ressources pour un pays en guerre qu’on a compris qu’il y’avait bien quelque chose qui clochait. Ce pays dirigé jadis par des militaires, avaient bien des armées bien opérationnelles d’où toutes ces défaites passées des azawadiens qui ont été obligés d’aller être des supplétifs des armées du colonel Kaddhafi en Libye.
La guerre pour le contrôle de l’appareil d’état a impacté négativement sur la lutte dans contre tous les segments du confit.
Il a été constaté que chacun cherchait à récupérer l’appareil d’état pour son utilisation exclusive.
C’est aussi cela le drame. Avoir la main hors du plat est vu comme un drame terrible.
D’un conflit au nord Mali qui date des années 1960, avec beaucoup de défaites militaires aussi bien face aux armées du Mali que du Niger, nous avions depuis 2010 des foudres de guerres qui ont fait perdre leur latin à notre armée nationale.
Du Nord au Centre, dans ce conflit, il a été constaté que les combattants locaux, ne sont que des supplétifs à moto, presque de la chair à canon que finalement notre armée évite car en cas de massacres, de vraies troupes surentrainées et surarmées débarqueront avec des véhicules de guerre très impressionnantes prêtes au combat.
Ce conflit met donc à nu les louvoiements et finalement l’esprit de protection et de conservation des uns et des autres dans la sphère publique.
Sauf que ça ne peut pas continuer ainsi.
Nous sommes un état, nous devons nous assumer, on n’oblige personne à occuper une place ou un poste dans l’espace publique et de vouloir que les pauvres populations dans les villages qui ne bénéficient d’aucune commodité paient de nos peurs.
M.Yattara
L’Alternance