ATTAQUE DU CAMP MILITAIRE DE NAMPALA IBK ordonne la traque des assaillants

Une image du Président IBK, lors de son message télévisé aux maliens le mardi 19 Avril 2016.

Suite à l’attaque perpétrée hier mardi 19 juin 2016 contre le camp militaire de Nampala, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, Chef Suprême des Armées, a convoqué un conseil restreint de Défense à Koulouba.
Outre le Premier ministre, les ministres de la Défense, de la Sécurité, de l’Administration territoriale, des Finances et de la Communication porte-parole du gouvernement, les principaux Chefs militaires ont pris part à cette session extraordinaire dont l’objet était de faire le point précis de la situation qui prévaut à Nampala.
A la fin de la réunion, s’adressant à la presse, le ministre porte-parole du gouvernement a donné des indications sur le bilan de l’attaque de Nampala qui est de 12 morts, une trentaine de blessés et des équipements enlevés.
Me Mountaga Tall a déclaré que le chef de l’Etat a donné des instructions fermes et des orientations claires pour que soient identifiés et poursuivis les auteurs de l’attaque.
Selon le porte-parole du Gouvernement, le chef de l’Etat a également instruit la hiérarchie militaire de sécuriser la ville de Nampala – qui a été reprise – ainsi que toute la zone et, par-delà, l’ensemble des populations du Mali.
Dans la même dynamique, le président de la République a ordonné que toutes les insuffisances constatées soient immédiatement corrigées afin d’assurer la sécurité de toutes forces de l’ordre d’une part, et des populations d’autre part.
Le Chef de l’Etat a enfin instruit que soit renforcée la coopération entre les forces nationales et internationales présentes sur le terrain.
Le ministre Porte-parole du Gouvernement a enfin rapporté les instructions du Président de la République, Chef suprême des Armées, de rendre un hommage national à tous nos soldats tombés sur le champ de l’honneur.
Il faut rappeler que, au moment où se tenait le Conseil restreint de Défense à Koulouba, la ville de Nampala était déjà reconquise par les FAMAs et une riposte d’envergure était en cours pour traquer les auteurs de l’attaque d’hier matin.
Source Koulouba
Au moins 17 militaires maliens tués
Des individus armés ont attaqué tôt hier matin le camp de l’armée malienne à Nampala dans la région de Ségou. Selon plusieurs sources, les assaillants sont venus à bord de véhicules et sur des motos. L’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peulh revendique l’attaque dans un message à Studio Tamani. Selon le porte-parole du gouvernement, moins 13 militaires maliens auraient été tués, et de l’armement militaire emporté. Les sources militaires maliennes ne confirment pas ce bilan, mais précisent en revanche que « l’armée malienne s’est repliée Diabaly ».

CRISE MALIENNE
Polémique autour de l’argent donné aux victimes de Gao
La délégation a rendu visite aux blessés à l’hôpital de Gao, présenté ses condoléances aux familles des victimes avant de remettre une enveloppe de 1,4 million de F CFA à l’hôpital de Gao pour la prise en charge des blessés et 400 000 F CFA aux familles de ceux qui ont trouvé la mort lors de la marche, soit 100 000 F CFA pour chaque famille endeuillée.
« En remettant les 400 000 F CFA, le ministre de l’Administration territoriale, chef de la délégation, pensait qu’il y avait 4 morts, alors qu’en vérité qu’il y a eu 3 morts et 42 blessés. C’est la preuve que le gouvernement ne sait pas ce qui s’est réellement passé à Gao et cela est déplorable », a dit Sadou Diallo, le maire de Gao et président du parti PDES.
« Personne ne peut acheter, ni manipuler la jeunesse de Gao, qui sait ce qu’elle fait », a expliqué le maire de Gao. L’argent donné par la délégation gouvernementale, a-t-il ajouté, ne peut même pas faire les obsèques des victimes dont l’enterrement a eu lieu la semaine dernière à Gao.
Le gouvernement refuse de se prononcer sur la somme allouée à ces familles. « C’est un devoir, une contribution, pas besoin d’en faire étalage ». Voilà ce que l’on répond du côté de la Primature. Les porte-paroles des groupes de résistances civiles, eux, réaffirment leur doléance qu’une enquête indépendante soit menée. Elle a été ouverte il y a une semaine.

MOBILISATION DES RESSOURCES
Les PTF dénoncent la méthode de travail du gouvernement
Lors d’une réunion lundi 18 juillet 2016, dans l’après-midi, avec le ministre de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat, Mohamed Ag Erlaf, les PTF, à l’image d’Alain Holleville de l’Union Européenne, ont assuré de leur appui les autorités maliennes. Toutefois, ils ont invité les autorités maliennes de prioriser les objectifs.
« On sait que la mise en place des autorités intérimaires est prévue jusqu’au 25 août et un mois plus tard, le 25 septembre, c’est la tenue des élections. Quel rôle pour les autorités intérimaires sachant qu’elles doivent jouer un rôle crucial dans la préparation des élections ? », s’est interrogée la diplomate européenne.
Quant à la diplomate Suisse, elle s’est réjouie du calendrier ambitieux que possède le département de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat. Toutefois, elle a invité les autorités maliennes à mieux coordonner leurs actions avec les partenaires pour la bonne prise en charge des requêtes. « Par exemple, je reçois des demandes de gauche à droite. Je reçois une demande de fonds pour la mise en place de la région de Taoudenit. Je reçois la demande d’un autre ministre pour organiser les rencontres intercommunautaires… », a déploré la diplomate Suisse. « Aidez-nous à vous aider », ont dit les PTF.

POUR SOUTENIR LES JEUNES DE GAO
Les jeunes continuent de protester au nord
Les marches de soutien aux jeunes de Gao continuent à travers le pays. Après celles de Bamako la semaine dernière, dimanche les jeunes de Goundam ont suivi le pas.
Lundi, à Niafunké et à Diré les marcheurs avaient plusieurs revendications comme la lutte contre l’insécurité grandissante, et les vols de bétails. La principale revendication a porté sur l’intégration des jeunes du Nord au processus de DDR. Les manifestants ont remis des déclarations aux autorités locales.
Organisée à l’appel des Mouvements de résistance civile, cette marche avait pour but de protester contre la mise en place des autorités intérimaires et « la non implication » des jeunes dans le processus de cantonnement et de réinsertion des ex-combattants.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Gao pour situer les responsabilités. Il y a déjà une liste de suspects qui a été établie, confirme le procureur de Gao avant de poursuivre que sur les 31 blessés, 22 ont été libérés. Le procureur a aussi invité les organisations de défense des droits de l’homme à suivre les enquêtes avec les autorités judiciaires

Minusma
Les Pays-Bas quittent le Mali plus tôt que prévu
Déjà à court de moyens, les Pays-Bas ont annoncé le retrait de leurs 7 hélicoptères de la Minusma au Mali, pour « un besoin urgent de MCO », compte tenu des conditions locales éprouvantes de leurs matériels.
Déployée depuis 2014 au Mali, la mission néerlandaise est supposée se retirer totalement du pays à la fin de l’année, mais le retrait prématuré de leurs hélicoptères va pénaliser la mission onusienne.
175 Casques bleus sénégalais arrivent le 24 juillet prochain

175 Casques bleus seront envoyés par le Sénégal vers le 24 juillet prochain au Mali dans le cadre de la Minusma. Ce quatrième contingent d’unité de police et de gendarmerie a reçu hier le drapeau devant de hautes autorités militaires mais aussi les parents et amis. Cette mission durera un an.

Le quatrième contingent d’unité, constitué de policiers et gendarmes pour la Mission intégrée multidimensionnelle des Nations Unies au Mali (Minusma) a reçu, hier, le drapeau des mains du général de brigade Jean-Baptiste Tine, commandant de la gendarmerie mobile. Ce groupe, fort de 175 officiers et sous-officiers dont un peloton d’intervention, est sous les ordres du chef d’escadron Abdou Mbengue, commandant de la compagnie de gendarmerie de Dakar. Cette cérémonie de remise de drapeau consacre la fin de la préparation opérationnelle de l’unité.

Celle-ci, a fait savoir le général Tine, vient de terminer huit semaines de préparation opérationnelle de pré-déploiement, une des préconisations indispensables de l’Onu qui va en être désormais l’employeur pendant un an au M

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