ATTAQUE DE GAO :Et si les autorités avaient été alertées

 

Selon les organisateurs de la manifestation, des citoyens arabes s’étaient ralliés aux islamistes terroristes lors de l’occupation de Gao. « Ceux-ci retournent en tenues civiles et se pavent comme si de rien était. En plus, certains des alliés des Moudjahidines qui étaient arrêtés par les forces de l’ordre, ont été libérés moyennant de l’argent. C’est pourquoi nous avons marché pour dénoncer ces situations », ont-ils dit. « Si les autorités régionales ne s’impliquent pas pour arrêter le retour des alliés des islamistes dans la ville, au-delà d’un délai de trois jours, nous allons nous-mêmes les agresser physiquement », ont-ils déclaré. Une campagne de sensibilisions les avait dissuadés de passer à l’action. Mais, aujourd’hui, la tournure des choses semble leur donner raison.

En tout cas, depuis lundi, la ville de Gao est sous haute surveillance. Autour du gouvernorat et de la préfecture, la sécurité a été renforcée, tout comme à certains points d’entrée et de sortie de la ville où des blindés ont fait leur apparition. Les différents lieux d’impacts ont aussi été sécurisés dans la journée pour vérifier qu’aucune charge non explosée ne s’y trouvait encore. Il y a dix jours, un attentat suicide à Tombouctou a tué deux civils, quatre kamikazes et blessé sept soldats maliens. L’attentat avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Rassemblés par YC

L’Indicateur du renouveau

09/10/2013