Atelier régional sur les bonnes pratiques en matière de protection des migrants en Afrique de l’Ouest

Le mercredi 1er février 2023, s’est ouvert dans la station balnéaire de Saly, sur la Petite-Côte sénégalaise, les travaux de l’Atelier régional sur les bonnes pratiques en matière de protection des migrants en Afrique de l’Ouest.

Cet atelier est organisé dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Assistance et protection des migrants les plus vulnérables en Afrique de l’Ouest » et vise à contribuer à protéger et à soutenir les migrants les plus vulnérables le long des principales routes migratoires entre l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique du Nord.  C’est une initiative financée par   le Fonds fiduciaire d’urgence de l’Union européenne pour l’Afrique et mis en œuvre par le consortium Croix-Rouge du Mali, Niger, Burkina Faso, Sénégal et la Gambie.

L’objectif de l’atelier est de promouvoir l’échange d’expériences sur la protection des migrants entre les différents pays et partager les cas de bonnes pratiques. Ainsi, il a réuni les représentants les représentants des départements ministériels sectoriels concernés, les Bureaux de la Croix Rouge des différents pays et d’autres organisations de la Société civile.

Le Mali a été représenté par le Ministère des Maliens établis à l’Extérieur et le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales respectivement représenté par Dr Boulaye KEITA et Dr M’Barka Djobau Mama Sy KONAKE.

C’est dans ce cadre que la délégation malienne a intervenu pour présenter l’expérience malienne sur la protection des migrants. Ainsi elle a mis en avant l’engagement du Mali sur les enjeux migratoires, l’adoption des textes et politiques nationales visant la protection des migrants, les Conventions et textes ratifiés par le Mali au niveau régional et international, les cas de bonnes pratiques, les défis à relever et a formulé des recommandations pour une meilleure protection des migrants au niveau régional.

Les travaux de la journée d’aujourd’hui ont porté sur la traite des êtres des personnes et le trafic illicite des migrants. Les travaux des deux jours ont permis aux participants de s’enrichir mutuellement des expériences des pays et de formuler des recommandations en vue d’une meilleure protection des migrants.

CCOM/MMEEIA