Ainsi, les 24 et 25 juin, un atelier de validation des modules de formation des CGS révisés et les projets de textes réglementaires relatifs aux CGS a regroupé à l’Institut des Langues Abdoulaye BARRY, acteurs de l’école en mode décentralisé, cadres de l’Administration scolaire; élus communaux.
L’ouverture de la rencontre était présidée par M. Abou DIARRA, Chef de la CAD/DE, en présence de Mme Fofana Fily TRAORE, Chargée de la Décentralisation de l’Education à la CAD/DE, de Onoué Kimikazou et de Iwata Morio du PACGS, facilitateurs de la rencontre.
Dans son mot de bienvenue, le Chef de la CAD/DE, M. Abou DIARRA a rappelé l’objectif de la rencontre qui se résume à deux points : la validation de modules révisés, et la validation du projet d’Arrêté, portant création des CGS fonctionnels. Avant de préciser que beaucoup de détails ne figurant pas dans le 1er Arrêté doivent être révisés. «Le suivi/évaluation et encadrement est une action qui permet de contrôler le niveau des activités programmées et de donner un appui conseil aux regroupements CGS. La Mairie en tant que Collectivité doit suivre tout ce que le CGS fait, notamment le contenu du projet d’école».
A partir des expériences acquises depuis la phase pilote du PACGS mis en œuvre en 2008, les participants ont débattu et apporté les points d’amélioration aux modules de formation de CGS révisés et au projet de textes réglementaires soumis à leur appréciation. L’objectif étant de mettre à disposition un document consensuel et incontestable par les acteurs et partenaires de l’école en vue de la mise en œuvre effective de CGS fonctionnel. Les propositions d’amélioration assortis de débats houleux ont concerné notamment «le guide sur la mise en place, renouvellement démocratique des Comités de Gestion Scolaire», le «module de formation des Comités de Gestion Scolaire en technique de gestion participative de l’école», le «module de formation sur le système de suivi/encadrement des Comités de Gestion Scolaire» et les «points de révision sur l’Arrêté N°04-0469MEN-SG.
Le nouvel Arrêté introduit par M. Marcel Kaba DIARRA-juriste Expert en la matière comporte 4 chapitres et intègre quelques innovations tout en puisant certains points de l’Arrêté précédent. Dans le nouvel arrêté, qui abroge l’arrêté n°04-069 du 9 mars 2004, est établie une Convention entre le CGS et les Collectivités qui procèdent au suivi et à l’évaluation du CGS. La Collectivité ajuste la Convention en cas de besoin. La durée de mandant des membres de CGS est limitée à 3 ans renouvelables et ne donne lieu à aucune rémunération. Il est composé de membres élus et de membres de droit au nombre de quatorze (14) au plus. L’Assemblée Générale regroupant l’ensemble de la Communauté arrête les grandes décisions et appuie le CGS pour l’aider dans ses relations avec les Collectivités.
Autres dispositions contenues dans le nouvel Arrêté : Les élus des Collectivités Territoriales, les députés à l’Assemblée Nationale, les chefs de village, de quartier et de fraction ne sont pas éligibles dans les bureaux du Comité de Gestion Scolaire. Aussi, les fonctions de Président du CGS ne sont pas cumulables avec celles de directeur, d’enseignant et d’élève de cet établissement.
Rappelons que sont membres de droit d’un CGS selon le nouvel arrêté qui vient d’être revu par les acteurs de l’école en mode décentralisé : le (a) directeur (trice) d’école/chef d’établissement ; le (a) représentant (e) des enseignants ; le (a) représentant (e) des élèves ; deux représentants (es) de l’Association des Parents d’Elèves, deux représentants (es) de la Société civile dont une femme. Commune pour dire que la parité est exigée dans le nouvel arrêté qui sera bientôt soumis à la signature après amendement. Le CGS qui travaille en étroite collaboration avec l’Administration scolaire procure ses ressources de la communauté, des dons et legs, des contributions, des prêts et des subventions entre autres.
Les documents ainsi revus dont les amendements seront portés avant la signature ont été acceptés par l’ensemble des participants qui les ont validés par acclamation.
Ce qui fera dire au Chef de la CAD/DE ; M. Abou DIARRA à la cérémonie de clôture qu’ «après cette première étape de validation du projet d’arrêté, la 2ème étape sera faite par le Cabinet du Ministère de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues Nationales qui va faire le tamis pour que ça suive les procédures pour la signature. Il n’a pas omis de saluer l’engagement de la JICA (Agence Japonaise de Coopération Internationale) avec l’appui technique et financier.
La JICA, à travers l’équipe technique du PACGS, approuve de son côté le document. C’est pourquoi, Onoué Kimikazou, expert du Projet a été, on ne peut plus, clair : «je suis très satisfait des résultats de ce travail. Nous allons travailler conformément au contenu de l’Arrêté pour modifier le contenu des modules».
De l’avis de la chargée de la Décentralisation, Mme Fofana Fily TRAORE «tous les acteurs sont armés et nous espérons que le projet de décret ainsi révisé soit signé. Nous remercions la JICA»
Namory Kouyaté
Le scorpion 04/07/2011