Cette visite à la direction de la CANAM s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Programme de coopération décentralisée, qui vise le renforcement des capacités. Il a débuté en 2010. La mission entre aussi dans le cadre de l’appropriation par les élus des efforts fournis dans le domaine de la santé, afin qu’ils puissent jouer leur rôle dans le domaine de la décentralisation.
Pour le chef de la délégation burkinabè, le choix du Mali s’explique aisément, pour plusieurs raisons. D’abord pour mettre en valeur la coopération sud sud. Ensuite, il faut rappeler que la ville de Ouagadougou a signé un accord avec Bamako, lequel contient un projet de coopération décentralisée en matière de problèmes de santé. «C’est dans ce cadre que nous sommes venus voir ce qui se fait ici dans le domaine de l’assurance maladie. Dans ce domaine le Mali est très avancé. Dans une ville, il faut tenir compte de trois choses: l’éducation, la sécurité et la santé. Dans ce dernier cas, il y a des transferts qui sont déjà effectifs. Il reste maintenant aux élus à s’approprier ce qui existe comme système dans ce sens pour pouvoir bien en parler», a déclaré Dramane Compaoré. Avant d’ajouter qu’au Mali il y avait une très bonne organisation en la matière.
Notons que des élus maliens sont déjà allés au Burkina pour s’enquérir de la gestion de nos voisins en matière d’assainissement, toujours dans le cadre du même programme de coopération décentralisée. Le directeur de la CANAM, Nouhoum Sidibé, a fait à ses hôtes une brève présentation de sa structure, avant de se retrouver pour une séance de travail avec les missionnaires burkinabès.
Youssouf Diallo
22 Septembre 18/01/2012