Instituée par la loi N° 09-015 du 26 juin 2009, l’AMO est un ensemble de dispositifs chargé d’assurer un agent public, actif ou retraité face à des risques financiers en cas de maladie. Elle se fonde sur des valeurs comme la primauté de la personne humaine, la non-discrimination, l’égalité de l’accès aux soins de qualité et la prise en charge collective et solidaire des dépenses de santé. L’occasion fut opportune pour Amadou Rouamba, ségal du ministère du Développement social de la Solidarité et des Personnes âgées, d’affirmer que nous ne sommes pas égaux face à la maladie.
En effet, le souhait est d’être face au système de santé. Pour cela, il pense que nous devons tous avoir les mêmes chances d’accéder aux mêmes soins de santé. C’est dire toute l’urgence à agir, car la crise financière est à la fois conjoncturelle. Dans ce contexte, le ministère du Développement social de la Solidarité et des personnes âgées a pour ambition de réussir la maturation de l’AMO face aux grands défis à relever. Quant au directeur général de l’INPS Ibrahima Noumoussa Diallo, l’objectif général de la politique de sécurité sociale est de construire progressivement un système de protection contre les risques sociaux.
Ainsi, après les prestations servies par l’INPS, et la Caisse Malienne de Sécurité Sociale CMSS, c’est le tour de l’Assurance Malienne Obligatoire AMO, une étape importante dans l’extension de la sécurité sociale. À ce titre, l’INPS gère les régimes suivants : l’assurance vieillesse, invalidité et décès, des AT/MP, des prestations familiales ainsi que la protection contre la maladie. Il joue une action sanitaire et sociale complète les régimes suscités. Par ailleurs, le directeur précise que le régime de protection contre la maladie disparaît au profit de l’Assurance Maladie Obligatoire l’AMO par la loi 09-015 du 26 juin 2009 instituant l’AMO. En rappelle que l’INPS est créé par la loi N°61-59/AN-RM du 15 mai 1961 qui a été modifié par la loi N° 96-004- du 26 janvier 1996, est un organisme chargé de l’application de la politique nationale de sécurité sociale.
Oumar Korkosse
Aurore 01/08/2011