A l’ouverture des travaux, Drahmane Touré a qualifié la situation que vivent les populations du Nord de très grave. «Nous ne jetons l’anathème sur personne, mais nous réclamons un droit fondamental, la libération de nos terres et la paix sociale pour nos populations. Notre position n’a pas varié, nous vouons notre loyauté à la République du Mali», a-t-il martelé. Drahmane Touré a exhorté tous les fils de Bourem à apporter chacun sa contribution et à s’approprier le manifeste de l’ADC-Bourem.
Celui-ci stipule, entre autres, que «les populations du Nord ont des revendications légitimes. Précisément, nous du Nord, revendiquons le retour à l’intégrité du Mali, à sa laïcité, à la démocratie et à la République. Nous n’avons pas vocation à être spoliés de nos territoires ancestraux, ni n’avons vécu pour devenir otages de rebelles félons. Aussi exigeons-nous que l’Etat Malien, le gouvernement et l’armée engagent sans délai, une opération pour délivrer notre pays des agresseurs et prédateurs qui l’occupent».
L’assemblée générale s’est soldée par six résolutions, dont celle-ci «nous, populations du cercle de Bourem, exhortons le gouvernement du Mali, la CEDEAO, l’UA et les Nations Unies à engager immédiatement toutes actions nécessaires pour libérer les populations de Gao, Tombouctou et Kidal».
Pierre Fo’o Medjo