Rien n’est plus surprenant au Mali quand il s’agit d’ôter la vie d’un individu pour de l’argent, des sommes minables.
Braquer et tuer des paisibles citoyens est devenu depuis un certain temps le quotidien des Maliens.
Ce n’est pas un film hollywoodien, mais une réalité.
Cela vient de se passer à Sikasso.
Les faits.
Un commerçant criminel et jaloux aurait envoyé un assassin pour tuer un autre commerçant du nom de Amadou Diarra.
C’était le vendredi 11 juin 2021 dans la région de Sikasso.
Un vendeur de poisson, âgé d’une quarantaine d’années, s’est fait tuer par balle réelle par un individu à visage encagoulé.
Le drame a eu lieu vers 5 heures 30 minutes, au quartier Kelètiguila, près de l’Energie du Mali de la ville.
Contacté par nos soins, nos sources indiquent que l’homme en question venait vendre les poissons de mer dans la ville de Sikasso, avant de s’investir dans la vente de poissons en provenance de la Côte d’Ivoire.
Par la suite et par l’amélioration de son chiffre d’affaires, A.D s’est installé à Sikasso.
Le sieur AD était matinal dans sa boutique de poissonnerie dans le but de servir vite ses clients détaillants revendeurs.
C’est comme cela qu’un jour, ce résidant à Sikasso confirme avoir suspecté un bandit, qui voulait l’attaquer dans un passé récent.
A ses explications, l’homme qu’il suspectait, était camouflé par un turban noir le jour où il l’avait aperçu dernière son magasin.
Devant ces déclarations, confient nos sources, ses proches l’ont exhorté à la vigilance et d’être extrêmement prudent, vu le contexte sécuritaire que le Mali traverse depuis 2012.
C’est après ces échanges que le vendredi 11 juin dernier, vers 5 heures 30 minutes, un bandit camouflé en turban noir, s’est présenté au sieur et lui a demandé de lui vendre 4 kilogrammes de poisson.
Et c’est lorsque A.D a tourné le dos pour peser les 4 kilos que l’assassin lui a intimé l’ordre de lui remettre son sac contenant l’argent. C’est après une petite altercation que l’assassin a tiré sur A.D.
Quelques minutes après, l’homme a succombé à ses blessures.
Sur le lieu du crime, selon nos sources, le sac que voulait le criminel et son cahier de crédit ont été retrouvés.
Au moment des faits, un chauffeur de moto-taxi, qui venait d’arriver, a tenté d’attraper le tueur, mais malheureusement, il s’est échappé pour monter dans un véhicule qui l’attendait.
Avant d’aller se livrer au commissariat. Après l’interrogatoire, il nous revient que l’assassin déclare avoir été commandité par un concurrent de la victime de la même place.
Lamine BAGAYOGO