Convaincu que l’assainissement du District de Bamako réside dans l’arrêté amorphe n°22-/DG de 1982 portant règlement de police en matière d’hygiène et de l’assainissement sur toute l’étendue du District de Bamako, la Coalition pour l’accès à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement (Caepha) se bat depuis 2015 pour obtenir son application. Son combat l’a conduit à rencontrer, durant toute l’année 2015, tous les acteurs concernés par la mesure à savoir les ministères en charge de l’assainissement, de l’administration territoriale et de la santé mais aussi les services décentralisés, les commissariats et les leaders communautaires.
Avec tous ses interlocuteurs, la coalition a examiné les causes de la non application de l’arrêté. A la fin de ce travail qui vise à baliser le terrain, les responsables de la CAEPHA reviennent avec beaucoup de recommandations qu’elle a partagé avec ses collaborateurs lors d’un atelier de restitution tenu, le jeudi 18 février 2016, à la Maison du partenariat.
Selon le président de la coalition, Mme Coulibaly Salimata Diarra, l’objectif de cet atelier de restitution est de créer une synergie d’actions entre les différents acteurs œuvrant dans le domaine qui ont massivement effectué le déplacement. Après cette première phase d’actions qui a permis à l’organisation d’identifier les causes du blocage de l’application de la mesure, ses responsables entendent plus baisser les bras.
Comme plan d’action de la deuxième phase de la lutte qu’ils se sont assignés, ses responsables envisagent de continuer les actions de plaidoyers auprès des autorités maliennes et d’intensifier les actions de sensibilisations auprès de la population et des autres auteurs engagés sur le terrain. «Il faut faire en sorte que les acteurs principaux jouent leur rôle», a expliqué Mme Coulibaly Salimata Diarra.
Youssouf Z