Placée sous la présidence du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, l’édition spéciale 2016 de la Biennale artistique et culturelle a été lancée le 21 septembre au Palais de la culture. La manifestation culturelle regroupera les troupes régionales du Mali fin décembre à Bamako.
Plus grand rassemblement artistique et culturel, la Biennale signifie, pour le peuple malien, le retour aux sources pour puiser dans sa culture millénaire la force de bâtir son présent et son futur. Elle se veut une grande fête populaire nationale de la jeunesse malienne unie, sans distinction de race, d’ethnie, de sexe ou encore de croyance. Un véritable facteur d’intégration et de cohésion sociale.
Après les crises multidimensionnelles qu’a connues notre pays en 2012, la Biennale fait son retour grâce à l’effort conjugué des uns et des autres.
« La Biennale est de retour. Nous n’avons cessé d’être émerveillés par l’engagement spontané des Maliens pour tous les projets de valorisation de notre culture, de notre histoire et de notre civilisation que nous essayons de mettre en place », a expliqué Ndiaye Ramatoulaye Diallo, ministre de la Culture.
Pour le président de la République, le Mali vient de loin et cette Biennale est le lieu de démonstration des talents de la jeunesse.
« Le Mali n’est pas couché, le Mali ne dort pas. Oui la jeunesse du Mali croit en ce Mali, en ce beau pays, ce Mali millénaire dont je dis toujours qu’il a été quand beaucoup n’était pas. Vous aurez l’occasion de manifester tous vos talents, votre génie créateur pour dire votre foi en votre pays en votre Mali. C’est par la culture et l’art que nous construisons l’image, les sons et les textes de notre société. C’est par la culture et l’art que sera instaurée la paix dans notre pays et partout dans le monde », a martelé Ibrahim Boubacar Kéita.
Au cours de ce lancement, le tirage de l’ordre des passages des troupes en soirée de compétition a été effectué.
La soirée a été agrémentée par la prestation des artistes comme Mah Kouyaté n°1 et le spectacle grand chœur par la Fadema.
Ousmane Sagara