APRES TROIS ANS DE VIOLATIONS FLAGRANTES ET REPETEES DES STATUTS DE LA FEMAFOOT ET HUIT MOIS ET VINGT QUATRE

JOURS DE CAMPAGNES MENSONGERES, DIFFAMATOIRES, FALLACIEUSES ET CALOMNIEUSES, DE HAINE, DE MEPRIS, D’INJUSTICE, DE XENOPHOBIE, DE MONTAGE GROTESQUE, DE DIVISION, DE DESTABILISATION CONTRE LES RESPONSABLES DU COLLECTIF DES LIGUES ET CLUBS MAJORITAIRES ORCHESTREES PAR BOUBACAR BABA DIARRA
La Cour suprême du football mondial (TAS) sonne la fin de la recréation et ordonne la réhabilitation du bureau élu en 2013
Le Tribunal arbitral du sport(TAS) c’est-à-dire la Cour suprême du football mondial vient de vider définitivement le contentieux qui oppose la FEMAFOOT dirigée par Boubacar Baba Diarra et le Collectif des ligues et clubs majoritaires depuis le 10 janvier 2015. Du coup l’Assemblée générale organisée le 31 octobre 2015 par Boubacar Baba Diarra a été déclaré nulle et de nul effet. Conséquence directe toutes les sanctions prises à l’encontre des responsables du Collectif des ligues et clubs majoritaires sont annulées. Aussi la juridiction de Lausanne ordonne la réhabilitation du bureau élu en 2013 et la convocation d’une nouvelle assemblée générale au plus tard le 30 novembre 2016 avec le même ordre du jour de l’assemblée générale avortée du 10 janvier 2015. La décision est sans appel et en cas de refus de Boubacar Baba Diarra de se soumettre à cette décision, le Mali sera tout simplement suspendu de toutes les compétitions internationales organisées par la CAF et la FIFA
Reporté à deux reprises pour cause de Jeux Olympiques et de Jeux Para- olympiques, le verdict du tribunal arbitral du sport sur la crise qui secoue le football malien depuis le 10 janvier 2015 et qui oppose les responsables du Collectif des ligues et clubs majoritaires et la fédération malienne de football dirigée par Boubacar Baba Diarra, est tombé le 4 octobre 2016 pour le bonheur de tous les amateurs du football malien.
Comment en est-on arrivé là ?
Tout est parti lors d’une rencontre entre le président de la fédération malienne de football, Boubacar Baba Diarra et l’ensemble des clubs de première division le 20 novembre 2014 au sujet des doléances exprimées par les responsables de ces dits clubs pour la saison sportive 2014-2015. En effet les responsables des clubs de première division avaient réclamé 30 millions de francs CFA à défaut 25 millions de francs CFA. Au lieu de chercher à discuter pour mieux se comprendre et à la stupéfaction générale des responsables des clubs, Boubacar Baba Diarra n’aurait eu d’autres mots que de dire que les comptes de la fédération malienne de football sont au rouge. Pour faire dormir débout les responsables des clubs, il aurait déclaré qu’il était obligé de faire un découvert d’un montant de 300 millions de francs CFA auprès d’une banque de la place pour faire face aux dépenses de la fédération et cela en une année de présidence. Pourtant plus de 60 millions de francs CFA avaient été légués par son prédécesseur, Feu Hammadoun Kolado Cissé le 15 octobre 2013 sans oublier les 88 millions issus des ristournes du CHAN 2014. Ce qui a mis le feu aux poudres et du coup certains responsables de clubs ont exigé des explications. « On sait que Boubacar Baba Diarra est officier supérieur de la police, on sait aussi qu’il fut directeur à Selingué , directeur adjoint au service matériel et bâtiment au camp de Kati, DAF au ministère de la défense et des anciens combattants, chef de cabinet au ministère de Kafouna Koné pendant plus de 10 ans, président de la commission des litiges fonciers du district de Bamako, superviseur général de la filière gouvernementale du Hadj pendant plus de 10 ans, mais il doit comprendre qu’il ne peut pas nous apprendre comment gérer de l’argent. Qu’il nous prenne pas comme des gamins » avait déclaré un des responsables très agacé. Mais certains responsables ont décidé d’aller jusqu’au bout à commencer par le président du CS Duguwolofila, Gaoussou dit M’Pa Sylla imité par les ligues de football de Ségou et de Bamako. Au lieu de préconiser le dialogue, Boubacar Baba Diarra déclare la guerre et fait suspendre M’Pa Sylla afin de l’empêcher de participer à l’assemblée générale qui se profilait à l’horizon par la commission de discipline acquise à sa cause. Aussitôt des voix se sont élevées au sein des acteurs de football pour dénoncer cette injustice envers le président des « 7 villages ». Et ce qui devrait arriver, arriva le 10 janvier 2015 lors de l’assemblée générale ordinaire qui a définitivement scellé la plus grande crise qui ait jamais secoué le football malien depuis 1960.
10 janvier 2015- 4 0ctobre 2016
Après huit(08) mois et 24 jours de campagnes mensongères, diffamatoires, fallacieuses et calomnieuses, de haine, de mépris, d’injustice, de xénophobie, de montage, de division et de violations flagrantes et répétées des statuts de la fédération malienne de football orchestrés par la fédération malienne de football dirigée par Boubacar Baba Diarra contre les responsables du Collectif des ligues et clubs majoritaires, La Cour suprême du football mondial(TAS) sonne la fin de la recréation et ordonne la réhabilitation du bureau élu en 2013 à travers sa décision rendue le 4 octobre 2016 sur le dossier ‘’Yeli Sissoko et consorts contre la FEMAFOOT dirigée par Boubacar Baba Diarra. Après avoir déclaré être compétent pour juger l’appel du 20 novembre 2015 par Yeli Sissoko et consorts contre l’Assemblée générale du 31 octobre 2015 de la fédération malienne de football et les décisions y adoptées, le TAS dit que l’appel est recevable quant à la forme et fondé quant au fond. Statuant contradictoirement le TAS n’avait d’autre choix que de dire la vérité en annulant toutes les décisions prises après le 10 janvier 2015 jusqu’au plus tard le 30 novembre. En plus la FEMAFOOT dirigée par Boubacar Baba Diarra est condamnée à verser 6000 francs Suisse (soit environ 3 millions FCFA) aux appelants c’est-à-dire à Yeli et consorts. Conséquence directe c’est le bureau élu en le 8 octobre 2013 qui se voit réhabilité à l’exception des personnes qui ont démissionné (à noter qu’ils sont au nombre de 10 personnes). Du coup Salaha Baby, Abéta Ag Seydou, Yéli Sissoko retrouvent leurs postes au sein du comité exécutif de la FEMAFOOT car les sanctions prononcées contre eux le 31 octobre 2015 sont annulées ainsi que plusieurs responsables du Collectif. Contrairement à ce que l’on veut faire croire à l’opinion nationale (à noter qu’on assiste à une campagne d’intoxication orchestrée par le secrétaire général, Yacoubadjan par presse interposée), la décision est sans appel en ces termes ‘’le TAS rejette toutes autres ou plus amples conclusions des parties’’.
Boubacar Baba Diarra démissionnera-t-il de la présidence de la FEMAFOOT ou sacrifiera-t-il le Mali au profit de lui seul ?
La question que tout le monde se pose aujourd’hui c’est de savoir que se passera-t-il si Boubacar Baba Diarra refuse de convoquer l’Assemblée générale conformément à la décision du TAS, la réponse est claire c’est le Mali qui sera suspendu de toutes les compétitions internationales de la CAF et de la FIFA. Du coup les quatre équipes nationales à savoir les Cadets, les Juniors, les Aigles Dames et les Aigles Seniors Messieurs seront privées des phases finales de la Coupe d’Afrique des nations. Aussi les quatre clubs engagés en compétitions africaines. Selon nos informations, Boubacar Baba Diarra et Yacoubadjan Traoré aurait juré de ne pas s’asseoir autour de la table face aux responsables du Collectif des responsables des ligues et clubs majoritaires dont certains ont été suspendus de 5 à 10 ans et d’autres radiés à vie. La balle est désormais dans le camp des plus hautes autorités du pays et qui n’ont ménagé aucun effort pour que ces équipes nationales obtiennent ces qualifications. Vont-elles accepté que tous ces efforts partent à vau-l’eau au profit d’un seul homme ? Boubacar Baba Diarra va-t-il démissionner pour ne pas être en face de ses amis d’hier devenus subitement ses pires ennemis ou bien acceptera-t-il la suspension du Mali par la FIFA ? A titre de rappel le TAS demande la tenue d’une assemblée générale au plus tard le 30 novembre 2016, le même ordre du jour, outre les points énumérés à l’article 32.2 des statuts, la confirmation ou non des membres du comité exécutif désignés provisoirement avant le 10 janvier 2015 ; la révocation de Yeli Sissoko en tant que président de la commission des finances de la FEMAFOOT, la suspension de toute autre personne physique ou membre ainsi que les questions inscrites par les membres en conformité avec les délais stipulés à l’article 31.2 des statuts de la FEMAFOOT et enfin sur la convocation qui sera établie sur la liste des membres convoqués à l’assemblée générale du 10 janvier 2015. Après sa radiation à vie au sein du Djoliba et avec cette décision du TAS, on peut dire sans se tromper que ceci n’est que justice.
BOUBACAR BABA DIARRA RADIE A VIE DU DJOLIBA ATHLETIC CLUB
Voici les 9 péchés reprochés à l’ancien président
Le 1er octobre 2016, s’est tenu l’assemblée générale extraordinaire du Djoliba AC à Hèrèmakono sis à Torokorobougou. L’ordre du jour a porté sur les dures épreuves que le club a traversées depuis deux saisons. A l’issue des échanges et débats, il ressort que c’est l’ancien président Boubacar Baba Diarra qui a été jugé responsable de cette situation désastreuse Du coup il a été radié à vie pour duplicité et trahison.
Le club qui a subi de plus la crise qui a secoué le football depuis neuf mois et Un (01) jour est sans doute le Djoliba AC de la part de son ancien président (Mars 2013-0ctobre 2013) une fois devenu président de la fédération malienne de football. Du coup le Djoliba a fait face à trois ordres à commencer savoir le défi organisationnel car Boubacar Baba Diarra a fait suspendre par la FEMAFOOT bon nombre des membres du comité exécutif de toutes activités du football, le défi financier car le Djoliba n’a reçu jusqu’à présent que la moitié des subventions issues du sponsor officiel de la fédération accordées aux clubs de la ligue 1 et enfin du défi social car l’environnement des matchs de l’équipe n’était pas agréable. Il ressort que depuis l’échec de Baba Diarra à vouloir introduire le poste de président délégué (une manière pour lui d’avoir la mainmise sur le club) contrairement aux textes du Djoliba et depuis l’accession de Tidiane Médian Niambélé à la présidence du Djoliba , l’homme n’a cessé de monter des plans de déstabilisation. Ainsi sous sa houlette et en vrai chef d’orchestre, des esprits malsains se sont évertués à mettre des bâtons dans les roues du club jusqu’à vouloir par tous les moyens enlever Niambélé de son poste à celui qui a la légalité et la légitimité du pouvoir par des actes de vandalisme et de banditisme. Pire ils sont allés jusqu’à perpétrer des actes inconnus au Djoliba jusque là des comportements illogiques qui ont ému voir sidéré plein d’observateurs par leur férocité et leur stupidité envers le club qu’ils ont pourtant servi et même souvent avec panache.
Ce qui est reproché à l’ancien président
Comme cela ne suffisait pas Baba Diarra est accusé d’avoir commis certaines actions à l’encontre du Djoliba depuis le siège de la fédération malienne de football. En effet dès la passation de service comme président de la FEMAFOOT, l’ancien président a voulu introduire la notion de président délégué dans les statuts du club. Or cette notion n’a jamais existé dans les textes et même si elle devrait être introduite c’est l’assemblée générale qui décide et non une seule personne fut-elle le président, il s’en est pris aux travailleurs djolibistes allant jusqu’à relever de vieux travailleurs et l’actuel trésorier du Djoliba, il a fait expulser par la police le représentant du Djoliba lors de l’assemblée générale du 10 janvier 2015, il a déclenché une politique consciente, réfléchie pour rétrograder le Djoliba en 2e division, il a retiré sa caution bancaire au Djoliba en cours de saison pour priver le club de budget de fonctionnement et ce dès son arrivée à la FEMAFOOT comme président, il a donné un appui à la bande de voyous qui a agressé Hèrèmakono, il a soutenu ceux qui ont tenu une assemblée générale pour diviser le Djoliba, il bloque toujours les subventions accordées au Djoliba par le sponsor officiel du football malien et enfin le dernier et non moindre c’est qu’il a suspendu presque la moitié du comité exécutif du Djoliba dont le président Tidiane Médian Niambélé qu’il a radié à vie. A l’issue des échanges et débats, il s’est avéré que Baba Diarra a bafoué les valeurs morales du Djoliba. Celui que le Djoliba a porté à sa présidence et à la présidence de la FEMAFOOT. C’est sans surprise qu’il a été décidé à l’unanimité de railler à jamais c’est-à-dire de radier à vie Baba Diarra sur les annales du Djoliba pour duplicité et haute trahison. A noter qu’une grande assemblée générale de réconciliation sera organisée afin de donner une nouvelle chance aux ‘’égarés’’ en vue de restaurer l’image de l’unité et de la clairvoyance, de la cohésion et de la cohérence.
STADE MALIEN DE BAMAKO