Amadou Ndjoum, agent payeur de l’Institut national de prévoyance sociale(INPS) qui a été enlevé le 26 avril 2017 à Walado, près de Youwarou, dans la région de Mopti, a recouvré la liberté hier mercredi 14 septembre. L’otage a passé 141 jours, soit près de cinq mois, entre les mains des terroristes affiliés au djihadiste malien Amadou Kouffa. Le collectif mis en place après son enlèvement se plaignait du silence du gouvernement et de la direction générale de l’INPS.
Amadou Ndjoum, après près de cinq mois de captivité, est enfin libre, selon sa famille. L’information a aussi été confirmée par le collectif qui se battait pour la libération de l’otage malien. c’est donc un grand Ouf de soulagement pour la famille de Amadou Ndjoum et des personnes de bonne volonté qui s’étaient impliquées pour la libération de celui qu’on appelle aujourd’hui « l’otage le plus célèbre du Mali » tant la mobilisation a été grande sur les réseaux sociaux pour réclamer sa libération. Pour l’instant peu d’informations filtrent sur les conditions de libération de l’otage. Cependant, la famille de l’ex otage des terroristes et le collectif crée pour réclamer sa libération dénonçait le silence gouvernement et de la direction générale de l’INPS où travaillait Amadou Ndjoum.
« Nous avons constaté le silence au niveau du gouvernement .Nous voulons qu’il s’implique pour Amadou Ndjoum et les autres otages afin qu’ils retrouvent leur familles. Nous demandons à la direction générale de l’INPS pour qui Amadou travaille, de nous accompagner pour le retour d’Amadou dans famille », déclarait, le 30 aout dernier, à la presse malienne, Yacouba Kebe, le porte-parole du Collectif pour la libération d’Amadou Ndjoum et otages maliens. Le collectif avait même adressé une lettre ouverte au président de la République pour l’implorer de s’impliquer afin que l’otage puisse être libérer : « Monsieur le Président…Votre seule mobilisation, qui doit d’abord se traduire par des gestes de compassion, sera une avancée certaine dans les conditions de sa libération.
Nous oserons ainsi pouvoir croire que le silence assourdissant de vous même et du Gouvernement du Mali n’est pas un signe d’inactions pour sa libération. Le Peuple du Mali veut croire que ses autorités ne sont pas amorphes face à la situation d’un fils de ce pays, quand il a vu les prouesses de ces mêmes autorités lors de l’enlèvement de Serge Lazarevic, de Sophie Petronin, de Philippe Verdon entre autres (malheureusement). Les maliens veulent avoir foi dans le fait que le silence ne fait pas écho à une léthargie criarde dans ce dossier ».
Madiassa Kaba Diakité