Cissé a été libéré après quelques heures à la police. Le lendemain, Moussa Mara s’en est plaint en Conseil des ministres et au sortir de cette réunion, il a encore demandé que Cissé soit convoqué à la police pour le même objet. L’Officier de police judiciaire chargé du dossier ne savait même pas quelles questions posées à interlocuteur, muni pour la circonstance de tous ses dossiers au grand complet : plan approuvé par l’atelier d’architecture et de design, une autorisation de construire (visa 1512) du 15/08/07, actualisée en janvier 2012, un consultant de haut niveau, en l’occurrence Ousmane Kéita, une entreprise pour la vérification des gros œuvres (Société d’appui et de recherche en ingénierie appliquée).
En clair, le propriétaire a rempli toutes ses obligations. Si faute, il y a eu, il faut la chercher au niveau de ce maillon et non au niveau du propriétaire qui paie des centaines de millions. Dans les bonnes conditions, Cissé même doit se constituer Partie civile pour être dédommagé. Mais tel n’est pas le regard de Moussa Mara qui cherche coûte que coûte à trouver des poux sur la tête de Cissé.
Dernière retrouvaille de ce ministre : par le biais du Directeur national de l’Urbanisme, il a rédigé une correspond ance pour demander au juge de la commune IV d’expulser des locataires qui se trouvent dans un autre immeuble appartenant à Cissé dans la Cité ACI afin de vérifier si celui-ci a été également bien construit. N’est-ce pas que c’est de l’acharnement ? Alors, Monsieur le ministre, vous qui étiez maire de cette commune, pourquoi cette mesure de vérification ne serait pas valable pour tous les immeubles de l’ACI ?
A suivre.
Chahana Takiou
Le 22 Septembre 2013-10-21 11:48:39