D’entrée de jeu, Fadiala Dembélé a indiqué que notre pays se trouvait aujourd’hui dans un contexte africain, sous-régional et international très particulier. Il ne valide pas une rupture de la Constitution, dont le premier cas est le Coup d’Etat, ni le référendum que le Président de la République voulait initier à la fin de son mandat. Face aux sanctions que la CEDEAO veut infliger à notre pays, il appellera à un changement dans les mécanismes de prise de décision de l’instance sous-régionale ouest africaine. Cela en tenant compte de l’avis du peuple, pour que ce dernier soit véritablement maître de son destin.
De son côté, Kassim Coulibaly pense que le problème auquel notre pays est confronté en premier lieu est celui de sa gouvernabilité. Pour lui, le problème des régions nord de notre pays a été mal géré, de telle sorte qu’il nous retombe sur les bras maintenant, pour cause de laxisme et de légèreté.
Au cours de la rencontre, le Directeur du Centre Djoliba a également mis les pieds dans le plat en s’interrogeant: «si ATT avait bien géré ce problème, ne serait-il pas encore Président de la République?» Jean De Dieu Dakouo est convaincu que la situation s’est envenimée au fil du temps.
Auparavant, le Président de l’APDM avait fait une brève présentation de son association en rappelant son lancement, le 17 mars dernier. Il condamne le Coup d’Etat et en appelle à une concertation nationale autour de la situation, pour une véritable sortie de crise. Son intervention a été suivie de débats nourris autour du thème.
Youssouf Diallo
Le 22 Septembre 02/04/2012