Ils sont au total 23 élèves à bénéficier des largesses du département en charge de l’éducation. Ils viennent des différentes régions de notre pays, de l’enseignement secondaire général, de l’enseignement technique et professionnel et des Instituts de formation des maîtres et leurs moyennes varient entre 14 et 18,57. Ils bénéficient ainsi de la mention Bien, Très Bien et Excellent.
Au cours de cette cérémonie, le ministre Bocar Moussa a profité de l’occasion pour lancer un appel aux élèves, aux enseignants, aux administrateurs scolaires, aux parents, aux comités de gestion scolaire, aux syndicats, aux promoteurs d’établissements et aux associations et organisation intervenant dans le domaine de l’éducation: « aux élèves afin qu’ils soient présents, constants et assidus à l’école et qu’ils fassent régulièrement leurs devoirs, aux enseignants pour qu’ils soient présents et qu’ils assurent régulièrement leurs activités d’enseignement et d’évaluation des élèves, aux administrateurs scolaires pour un suivi/appui et un contrôle régulier du travail des enseignants (préparations, corrections), aux parents afin qu’ils procèdent, au quotidien, au suivi de la fréquentation scolaire et du travail de l’élève et du maître, aux Comités de Gestion Scolaire pour qu’ils suivent de façon régulière le travail effectué à l’école par les enseignants et les élèves, aux syndicats d’enseignants pour une mobilisation de leurs militants en faveur de la réalisation d’un enseignement de qualité, aux promoteurs d’établissements privés pour consacrer toutes leurs ressources au développement d’un enseignement de qualité, aux associations et organisations intervenant dans le domaine de l’éducation pour apporter toutes les ressources qui peuvent contribuer à l’amélioration de la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage».
Pour le ministre, malgré les résultats positifs enregistrés, notre école fait l’objet de nombreuses critiques de la part des usagers. Il a souligné qu’il est courant d’entendre dire: «nos enfants ne savent ni lire, ni écrire», «ils ne savent pas non plus calculer». «Nous reconnaissons nous-mêmes que le rendement interne du système doit être amélioré. Les résultats aux différents examens ne sont pas satisfaisants. Ces mauvaises performances du système sont d’autant plus surprenantes que toutes les réformes entreprises dans notre pays, de l’indépendance à nos jours, ont mis l’accent sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage. Il nous faut engager une nouvelle réflexion sur l’école afin d’améliorer son rendement», a-t-il conclu.
Youssouf Diallo
Le 22 Septembre 2013-08-22 14:30:29
