Un mois après d’embargo imposé par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à notre pays.
«Les stocks de produits de première nécessité déclarés au niveau de la Direction générale du commerce, de la consommation et de la concurrence (DGCC) par les importateurs réguliers et ceux détenus par les commerçants détaillants sont supérieurs au seuil d’alerte et couvrent les besoins de consommation du moment», a révélé mercredi 16 septembre 2020 le directeur général.
En conséquence, les prix à la consommation des produits sont, par rapport à la semaine passée, restés stables à l’exception de ceux des produits saisonniers (oignons, fruits et légumes, tubercules) généralement importés, a précisé Boucadary Doumbia. Cette hausse sensible du prix de ces denrées n’est pas, selon lui, liée uniquement aux effets de l’embargo mais au caractère cyclique de leur commercialisation.
Cependant, on constate une baisse du volume des importations en provenance de la sous-région de l’ordre de 202 milliards de Fcfa par rapport au mois passé, a révélé le directeur général. Ce qui correspond à 57% de la valeur moyenne des importations maliennes venant de cette zone.
Les produits les plus importés durant le mois d’août sont les combustibles minéraux et les huiles minérales (hydrocarbures) (49%), les machines et les appareils (10%), les produits alimentaires (14%), les produits pharmaceutiques (5%). Les principaux pays d’importation au cours de la période sont le Sénégal (17%), la France (13%), la Côte d’Ivoire (11%), la Chine (9%), la Suisse (7%), les Émirats Arabes Unis (5%), Singapour (5%), le Royaume-Uni (5%).
Une baisse du volume des importations en provenance de la sous-région est perceptible
S’agissant de la sous-région, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Niger constituent les plus grandes sources d’approvisionnement.
Mahamadou YATTARA