Les administrateurs se sont félicités des résultats atteints durant l’année écoulée. Selon le PCA, 2010 a été marquée par la poursuite de la mise en œuvre des quatre composantes du Programme emploi jeune (Pej) dans sa phase intermédiaire, avant l’avènement du Pej2. Il faut rappeler que dans sa phase initiale, le premier programme (Pej1) a duré 4 ans (2004-08). Il a contribué à renforcer l’employabilité des jeunes à travers des stages de qualification et l’apprentissage ; à développer l’esprit d’entreprise des jeunes, l’emploi rural et l’approche Haute intensité de main d’œuvre (Himo) et à faciliter l’accès des jeunes au crédit.
Le projet de budget soumis à l’examen et à l’approbation des administrateurs s’équilibre en recettes et en dépenses à plus de 7,76 milliards F CFA. Cette année, le budget a été revu un peu à la hausse. L’augmentation se chiffre à plus 496 millions de F CFA par rapport à l’année 2010, soit un taux d’accroissement de 6,82%. En plus du menu principal inscrit à l’ordre du jour de leur réunion, les administrateurs ont examiné et adopté le procès verbal de la session ordinaire du mois de janvier 2010 ainsi que celui de la session extraordinaire du mois de septembre de la même année. Ils ont également procédé au contrôle des tâches avant d’examiner et d’adopter le rapport d’activités de l’Agence pour 2010.
En termes de réalisations, l’exercice passé a enregistré le placement de 1 509 jeunes diplômés en stage de qualification dans les entreprises sur une prévision de 1 500 et l’intensification du système de suivi et de la prospection ; le placement de 1955 jeunes dans le 3e programme de volontariat sur une prévision de 2000, soit un taux d’exécution de 97,75% et l’inscription de 13450 candidats pour le 4e programme contre 12 000 pour le précédent programme ; la poursuite de la formation par apprentissage de 104 jeunes placés auprès des maîtres artisans à Ségou et Mopti et de 27 autres affectés et/ou infectés par le VIH dans les centres de formation en coupe et couture à Bamako et à Ségou.
Cette liste, loin d’être exhaustive, devra se prolonger par la poursuite et le renforcement en 2011 des actions entamées plus tôt, ainsi que par l’organisation d’une caravane de l’emploi jeunes dans l’ensemble des cercles du Mali. L’Apej se propose aussi d’identifier et de mobiliser des ressources autres que celles du budget. Il faut rappeler que le niveau annuel de postes de jeunes diplômés volontaires est passé de 2 000 à 3 000 cette année.
Drissa Tiéné
Le Débat 14/03/2011