Engagé sur le front de la lutte contre le terrorisme, le trio Barkhane-Gatia-MSA cible le groupe Etat islamique dans le Sahara. Iyad Ag Ghaly semble n’être pas inquiété par les opérations des trois forces.
Depuis quelques mois, des informations font état d’une chasse engagée contre les terroristes du groupe Etat islamique dans le Sahara conduits par Adnane Abou Walid al-Sahraoui.
Dans cette lutte contre le terrorisme, la région de Ménaka a été ratissée par la force Barkhane, le Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia) et le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), nous a confié une source.
Si l’information de cette nouvelle alliance contre le terrorisme menée par le trio (Barkhane-Gatia-MSA) n’est pas confirmée par la force française, les autres mouvements en ont fait une large communication. Qu’est-ce qui explique cette forme d’alliance qui écarte pourtant les FAMa présentes dans la région de Ménaka ? L’interrogation vaut son pesant d’or.
L’opération du genre engagée contre les éléments d’Abou Walid al-Sahraoui n’est pas à sa première, elle remontre à plus d’une année. Mais le fait qu’elle ne concerne que les jihadistes au Sahel de l’Etat islamique est vivement interprété par les observateurs.
La lutte contre le terrorisme doit-elle être sélective dans le Nord ? Une équation qui nous conduit au sort réservé à la branche terrorisme emmenée par Iyad Ag Ghaly. Que font le MSA et le Gatia pour neutraliser les éléments d’Ançar Eddine et ceux du JNIM ?
A cette question, difficile d’avoir une réponse, car de mémoires dans la lutte contre le terrorisme, les groupes signataires n’ont jamais véritablement combattu Iyad et ses hommes.
Des raisons convaincantes qui font douter la volonté du Gatia, du MSA appuyés par Barkhane dans la lutte contre le terrorisme ? Y-a-t-il une différence entre Iyad Ag Ghaly et al-Sahraoui ? Ce que l’on sait c’est que les deux tuent, pendant que le premier jouit d’une grande impunité, le second semble être traqué sans répit.
- M. C.
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