La chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Bamako a ordonné le lundi, 15 mars 2021, la libération d’Amadou Haya Sanogo et ses compagnons dans l’affaire d’assassinat des 21 bérets.
Une libération obtenue grâce une amnistie au nom de la Loi d’entente nationale et à la suite d’un compromis avec les parents des victimes.
Cette libération a provoqué une colère noire chez l’ancien ministre, Konimba Sidibé.
Dans un poste, il n’hésite pas à qualifier Amadou Haya et co-accusés de bande d’assassins.
Lisez son post !
Paria! Paria! Paria!
Ils le sont désormais, cette bande d’assassins d’Amadou Aya Sanogo qui ont froidement exécuté 21 bérets rouges de l’armée malienne.
Honneur perdue de soldatesques à cause de la décision de justice qui vient de leur accorder l’impunité sans se prononcer sur leur culpabilité, ni leur accorder un non-lieu.
Quelle honte!!!
Le minimum attendu de la justice était de mener le procès jusqu’à son terme pour édifier le peuple malien sur un crime d’une telle gravité.
Et au bout du compte, c’est le citoyen malien qui est passé à la caisse à la place des assassins pour payer le prix du sang versé à certaines victimes à travers les impôts.
Donc, double peine pour le peuple malien et impunité pour les assassins. Le pays se fracture encore un peu plus à cause de cette justice des vainqueurs.
Un seul mot d’ordre désormais : s’opposer à l’impunité et exiger que justice soit rendue aux victimes et à toute la nation malienne.
Les accusés convaincus de leur non-culpabilité doivent s’engager dans cette lutte pour laver leur honneur.
Konimba Sidibé, président du Modec et membre du M5-RFP
Source : Plume Libre