Annulation de la convention nationale IBK pris de court

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Organisée le samedi 19 mai 2012 au CICB,  la conférence de cadres d’IBK Mali-2012 a enregistré la présence de plusieurs cadres de l’organisation notamment l’ex-ministre Daba Diawara, Mamadou dit Blaise Sangaré, Bocar Diarra. Les débats se sont accentués sur  l’accord-cadre du 6 avril dernier, la fin de la période d’intérim à la présidence de la République  ainsi que  la convention nationale proposée par la junte.

 

Dans son discours d’ouverture, le président du RPM, Ibrahim Boubacar Kéita, a appelé les uns et les autres à arrêter avec les considérations partisanes pour une sortie de crise et invité les autorités à la libération du Nord pour « sauver notre dignité et notre honneur ».  IBK a  tenu à reconnaitre l’erreur de son parti « d’avoir cru sincèrement servir le peuple en contribuant dans la dernière période au sein du gouvernement ».

Il a également évoqué la dissension de sa formation avec le FDR qui a permis d’établir les premières étapes du retour à l’ordre constitutionnel, a expliqué, IBK. « Nous avons sans tarder repris notre totale liberté en quittant un cadre qui ne nous convenait plus à cause de certains comportements, déclarations et prises de positions au sein du FDR », a-t-il expliqué. Avant d’évoquer  l’accord-cadre signé par le CNRDRE et la Cédéao  qu’il a jugé « insuffisant et incomplet », car des aspects importants dans l’organisation de la transition  n’ont pas été pris en compte et de l’après  intérim de 40 jours.

Quant à la convention nationale, IBK s’est dit partant, à condition qu’elle soit convoquée par les autorités en place. Il a prêché la fin de cette crise politico-institutionnelle  pour « que tous d’un cœur uni et d’un même front, nous nous attaquions à la seule priorité qui vaille, la libération du Nord, chaque seconde est une vie en danger de mort certaine ».

Tout en critiquant les décisions de la Cédéao, la conférence a alors souhaité le départ du président par intérim Dioncounda Traoré et l’organisation d’une convention devant définir, ont-ils expliqué, le devenir de la transition. Mais, mal en a pris IBK et ses amis. La convention n’aura pas lieu et Dioncounda Traoré a été autorisé à présider la transition.

Ousmane Daou